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L'épouse britannique

Publié le 19 mars 2012 par Egea

Paroles d'un témoin "en situation de responsabilité" comme disent les journalistes dans leur délicieuse langue de bois. Il évoque le traité franco-britannique.

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source (K Scott-Thomas in Quatre mariages et un enterrement)

"En fait, cette relation est très intéressante : vous flirtez avec une fille, et quand vous arrivez au lit, vous vous apercevez qu'elle est mariée. Au mieux, vous aurez le statut d'amant officiel".

On ne saurait mieux décrire la relation américano-britannique, et le statut aléatoire que peuvent obtenir les Français en marge de cette "relation" si établie et si "convenable". Sur deux des plus importants marqueurs de la souveraineté, la Grande-Bretagne est dépendante des États-Unis :

  • c'est évident en matière nucléaire, depuis les accords de Nassau.
  • C'est également le cas en matière de renseignement, puisque les services brits et américains ont quasiment fusionné, que ce soit dans le cadre du 5-eyes ou même en bilatéral. Ou plus exactement : les services Brits sont une filiale des services américains.

Bref, l'épouse britannique ne pourra jamais donner que ce qu'elle a, quelque soit sa volonté et sa pratique traditionnelle de la grammaire de la puissance. L'inconvénient, c'est que c'est cette même épouse britannique qui est le seul parti sérieux en Europe... Qu'il est difficile d'être un homme à marier ! Surtout quand on n'a pas assez de fortune pour se contenter du célibat, vivre de ses rentes et entretenir ses maîtresses. Tout fout le camp !

O. Kempf

NB : ces propos n'engagent que moi et aucune des organisations pour lesquelles je travaille.


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