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Tristesse marseillaise

Publié le 21 mars 2012 par Falconhill
Tristesse marseillaiseUn souvenir qui date du début des années 90. J'avais une douzaine d'année.
A l'époque, nous suivions le championnat de France de première division (la Ligue 1 chère au sémillant Thiriez n'existait pas...) à la radio. Je me mettais dans ma chambre, et je mettais 94,9 sur ma chaine HiFi pour écouter Eugène Saccomano, Pierre-Louis Basse et toute la bande, sur Europe 1.
Ce soir là, Marseille jouait à Sochaux. Le grand Marseille. Papin, Waddle, Pelé, Mozer, et toute la bande. En face, je suppose que Sylvestre ou Paille jouaient encore à Sochaux, qui était un bon Sochaux. Et Marseille perdit ce match 2-1...
J'avais coupé la retransmission à la 80eme minute. Je suis allé me coucher. Et j'ai été malade toute la nuit : fièvre, maux de ventre, de tête... une vilaine grippe... J'avais mis ça sur le compte de mon OM d'enfant...
Quelque part, cette histoire a une moralité. Une moralité enfantine. Mais voilà, l'Olympique de Marseille influe grandement sur mon moral, sur ma santé. Nous sommes comme ça, en Provence... Quand l'OM va, je vais bien. Quand ça ne va pas, comme ce fut le cas au début de la saison, mon humeur est maussade. Je suis fatigué.
Et quand c'est cauchemardesque comme c'est le cas en ce moment, je dépasse les 39°C de fièvre...
Je n'ai pas suivi le match hier soir contre Quevily. J'ai vu le résultat ce matin, au terme d'une nuit fiévreuse. Je ne sais pas quoi dire. Je ne compte plus le nombre de défaites de rang. Et je souffre... Demain à Nice, quelle autre issue possible qu'une nouvelle défaite ? Et je ne parle pas de la finale de la Coupe de Ligue contre Lyon, et du quart contre le Bayern...
Non, je suis déprimé. Grippé bien sur, mais abattu aussi. Parce que ce cycle, je ne vois pas comment on peut l'arrêter.
Quelque part, j'envie notre ami supporter René Malleville, qui parvient à être en colère. Je ne le suis même plus. Et quand on est désespéré comme ça, ce n'est pas bon... Mais Brest, Toulouse, Evian, Ajaccio, Dijon, maintenant Quevily... Difficile d'être optimiste.
Dure période... Qui n'est visiblement pas sans impact sur ma santé et mon moral. C'est bien d'être un supporter marseillais, mais des fois c'est difficile...

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