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21/03/2012 | ARTICLE By Karin Alexandra Heise Ces visages là , on ne les oublie pas. Le modèle ne parle pas, pourtant il a tant de choses à dire.
Ces femmes enfant qui nous racontent de belles histoires sont l’œuvre de Giovanna Gabrielli, sculptrice plasticienne lyonnaise. Elle customise ces poupÊes nommÊes BJD, Ball Jointed Doll, vieilles comme le monde, mais au succès si contemporain et planÊtaire. Elle les habille, les maquille, et rÊalise des tableaux oÚ des petits cabinets de poupÊes curieuses. En Asie, elles sont l’objet d’un culte marquÊ au même titre que les Mangas. Et pas que. Etats-Unis, Europe, cette passion est contagieuse.
 Les adultes aiment jouer à la poupÊe !
TantĂ´t brune, rousse, blonde, ou bien bleue, cette chevelure a tout autant la parole. Ces yeux translucides nous transpercent, le silicone fait effet de miroir, et nous tombons dans le panneau.
L’autre agent de l’effet modèle vivant, c’est le photographe multifacette, Nicolas Villion, qui inclut ces poupĂŠes qui ne disent pas non dans sa rubrique artistique. Lui est l’œil qui sait placer un miroir lĂ oĂš une âme peut s’exprimer. Une âme ? Oui, ces crĂŠations ont une âme, un cĹ“ur, un univers. L’angle du portrait photographique prĂŠsente ici l’œuvre de G. Gabrielli sous un autre jour. On prend plaisir Ă regarder ces mannequins silencieux, on redĂŠcouvre l’art d’un petit thÊâtre de curiositĂŠs. Interrogeons-nous sur le travail du photographe par rapport au projet de l’artiste. Je vous laisse mĂŠditer.
Poursuivez votre voyage sur le site de cette crÊatrice hors norme, et en pleine ascension. RÊjouissez-vous à la vue de la crÊativitÊ du photographe sur lequelle nous reviendrons dans un prochain billet. Les BJD sont à vous, mais attention, trop les regarder peut vous faire tourner la tête.
Tags: art, ball jointed doll, BJD, femme, giovanna gabirelli, nicolas villion, photographie
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