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Critiques Séries : The River. Saison 1. Episode 8. SERIES FINALE

Publié le 21 mars 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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The River // Saison 1. Episode 8. Row, Row, Row Your Boat.

SERIES FINALE

Et voilà, The River c’est fini, y’en a plus. Mais bon, ce n’est pas comme si c’était une série grandiose non plus. Même si… avec ses deux derniers épisodes arrivait à nous montrer qu’elle avait encore du potentiel. Et puis ses décors sans fond vert c’est quand même beau vous ne trouvez pas ? Cette verdure. C’est encore mieux que le vent dans Phénomènes pour nous dire : « mais faites attention à la planète bande de chacals ». The River c’est la série dont Greenpeace avait rêvé non ? Bref, peu importe ce dernier épisode était très bon comme l’épisode précédent. Enfin, pas aussi réussi que le dernier quart d’heure de l’épisode précédent mais globalement bien mieux tenu. Tout d’abord parce que l’on entend cette petite chanson de film d’horreur :

« Row, row, row your boat,

Gently down the stream…

Merrily, merrily, merrily, merrily,

Life is but a dream »

Et c’est excellent. Pour la petite page de culture, cette petite phrase est une « minstrelsy », autrement dit une petite chanson du XIXème siècle et américaine, descendant de la poésie. C’est une petite référence de la pop culture que tout le monde aime bien. On a peu l’entendre dans bon nombre de films d’horreurs, mais notamment dans Fringe. Elle est souvent utilisée dans la pop culture afin de refléter une question existentielle au sujet de la réalité. L’utilité de cette référence est absurde puisqu’elle n’apporte rien d’intéressant, mais bon, elle a le mérite de donner le ton de l’épisode et de revenir dans les années 80 sur ce vieux rafiot.

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Durant cet épisode, il va y avoir des morts mais aussi des choses intéressantes. Emmet commence à raisonner un peu tout le monde afin de leur dire qu’il a fait une erreur et qu’ils doivent partir de l’Amazonie maintenant. Mais cette partie de l’épisode aurait pu être bien meilleure si seulement on nous avait laissé le temps de développer un peu plus les choses. Evidemment, le souci n’étant pas le nombre d’épisodes mais la volonté de faire des épisodes stand alone au sein d’une série qui ne devrait pas être dans ce format là (un peu comme Alcatraz quoi, mais en plus marqué ici). Tess et Clark vont enfin admettre leur petite affaire. Un passage inutile car ce que l’on veut dans The River ce sont les moments d’action et de tension, pas les intrigues amoureuses ennuyeuses à mourir que la série tente de nous offrir depuis le début. En tout cas, ce n’est clairement pas ce qui me passionne. Puis vient l’évènement attendu : Lincoln se fait tirer dessus par Jonas (on le découvre un peu plus tard qui était le tireur) dans le cou et il meurt. Sauf que sa mère est dévastée. Tell et Jahel vont alors faire un rituel afin de ressusciter Lincoln, mais le tout ne se fera pas sans mal.

En effet, Lincoln va se retrouver possédé par un démon : le Bouina. Bon, même si de base cette intrigue n’a rien de bien originale, elle avait une exécution intéressante qui permet de mettre la tension tout au long de l’épisode. Lincoln va notamment tuer Jonas et mettre K.O Kurt. Les éléments de cet épisode sont d’ailleurs des références aux intrigues que l’on a pu développer depuis le début de la série, notamment pour Kurt. Lincoln étant possédé par un démon, tout le monde doit faire son possible pour l’en sauver (ce qu’ils vont réussir à faire à la fin de cet épisode). Il y a des moments de folies car Lincoln est interprété par un acteur fort sympathique et pas mauvais en plus. Son regard méchant et salace permet de rendre toute la dimension forte à son personnage. Par ailleurs, le Bouina ne veut pas laisser le Magnus partir et donc tout le monde est coincé en Amazonie… La question est de savoir : pour toujours ? Evidemment que non, car on sait pertinemment que si la série avait cartonnée et avait eu droit à un series finale un jour, on serait revenu sur terre, voire même avant (car au bout d’un moment, l’Amazonie c’est saoulant). Au final, The River reste quand même un beau (car c’était beau) gâchi (tout est très mal exploité du début à la fin). Et puis il y a tellement d’incohérences (rien que le fait qu’ils aient eu assez de carburant pour faire tourner le Magnus pendant… 38 jours).

Note : 7/10. En bref, un dernier épisode efficace dans tous les sens du terme. Malheureusement, arrivant bien trop tard.


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