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Quevilly plonge Marseille au fond du gouffre

Publié le 21 mars 2012 par Ptimek

En s’inclinant (3-2) après prolongations face à Quevilly en quart de finale de la coupe de France, l’OM est éliminé de la compétition. Un 7e revers d’affilée qui ne fait qu’accentuer les énormes carences de l’effectif olympien.

Mais où va l’OM ? Une question légitime que tout le monde est en droit de se poser, tant les récentes prestations des hommes de Didier Deschamps font peine à voir. Faute de ne pas briller face à des écuries de son standing en Ligue 1, on pouvait penser qu’une confrontation face au 16e de National ne pouvait que redonner un élan positif à des Marseillais qui dégringolent journée après journée. Et la pente, déjà bien glissante, n’est pas prête de s’arrêter.

Dès l’entame du match, les Phocéens sont dépassés. Les joueurs de Quevilly, bien que limités techniquement, n’auront eu besoin que de 6 minutes pour ouvrir le score. Une reprise de volée de Valero (6e) trompe Bracigliano et plonge le stade d’Ornano, acquis à la cause des « Jaunes » à l’occasion, dans une euphorie incroyable. Côté marseillais, la suite du match n’est qu’un enchainement de passes ratées et d’actions beaucoup trop approximatives. A l’image d’un André Pierre Gignac incapable de conserver le ballon, d’un Jordan Ayew jamais en mesure de percer le rideau défensif de Quevilly et d’un Jeremy Morel plus que jamais discutable sur son côté gauche, l’OM va mal. Très mal. Quand Loïc Remy égalise en fin de match (85e), subtilement servi par André Ayew, on pense que les Marseillais ont fait le plus dur. Mais que nenni !

L’OM ne peut s’en prendre qu’à lui même

Poussé aux prolongations, Quevilly aura eu le mérite de ne jamais lâcher prise face à des Olympiens tellement apathiques que l’on ne pourra même pas parler de surprise. Lorsque que Ayina, à huit minutes du terme de la partie, propulse le cuir au fond des filets d’une superbe reprise de volée (111e), le Petit Poucet de la compétition côtoie le paradis. Mais Loic Rémy, en égalisant dans la foulée, montre toute l’étendue de sa force de caractère (112e). Mais trop seul avec André Ayew pour tirer son équipe vers le haut et pour pallier à des errements défensifs déconcertants, l’OM s’expose à une fin de match qui ne laisse rien présager de bon. Alors que Gennaro Bracigliano sort pour intercepter un ballon anodin en hauteur, ce dernier rate sa prise de balle et offre sur un plateau le but de la délivrance à Ayina, décidément l’homme de la soirée du côté du pensionnaire de National (117e). Marseille traverse une passe bien plus que difficile. Affligeant et ridicule, l’OM fonce droit dans le mur. Au contraire de Quevilly, qui lui, est ce soir au septième ciel.

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