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"The Letting Go" (Private Practice - 5.17)

Publié le 21 mars 2012 par Shoone

Private Practice: 5.17 The Letting Go



Private Practice peut finalement se montrer beaucoup plus fourbe que je ne le pensais cette saison. Vu le temps et l'attention accordé à la guérison d'Erica - avec un crossover en prime - je croyais l'affaire pliée. Je ne m'attendais pas une seconde à une rechute. Le rebondissement me rassure sur la capacité à surprendre de la série. Alors certes, c'est d'autant plus cruel de nous balancer la mort à venir d'Erica après nous avoir fait croire à son rétablissement, mais c'est aussi ça la réalité. Tous les condamnés ne sont pas sauvés et les espoirs des malades sont souvent déçus. Au fond, je crois aussi que ce n'était pas plus mal que la guérison soit suggérée un temps avec une première confrontation avec le risque de mort avant cette rechute. On s'investit par conséquent davantage dans l'intrigue et on peut prendre encore mieux la mesure de l'atrocité de la situation. De plus, j'ai trouvé que la puissance émotionnelle des scènes de Charlotte, Cooper et, plus spécialement, Mason, avec Erica en a été décuplée. La justesse des acteurs - grand bravo à AJ Langer - aide aussi beaucoup. La justesse on la retrouve également dans le traitement de la réaction à la nouvelle, avec un couple Freedman qui fait face avec une belle retenue et un jeune Mason qui fait son chemin vers l'acceptation.

Beaucoup moins surprenant, Violet et son toy boy qui n'aura même pas réussi à me faire retenir son nom, finissent par se séparer. C'est la suite logique de l'énième rapprochement de Pete et Violet. Pour que cela s'enchaîne, il fallait néanmoins avant donner à voir au toy boy le retour d'une certaine complicité avec Pete. C'est là qu'intervient l'idée de le coincer à l'hôpital sous ses soins. Un peu bourrin comme méthode, mais j'aurais pu le pardonner si le tout avait mené à quelques surprises sur l'état du jeune homme, le faire mourir et introduire du drama plus complexe pour Violet ... mais niet. Enfin, j'imagine qu'on ne peut pas non plus condamner tous les guests en un épisode.

A part ça, on a droit à une Addison en dose réduite et je dois dire que ça ne m'a pas plus gêné que ça, après avoir été bien gonflé par ses problèmes amoureux dernièrement. La voir moins m'a donc permis de retrouver une certaine affection pour elle. Elle réussit aussi à se racheter un minimum en accueillant très bien l'annonce de grossesse qu'Amelia craignait de lui faire, offrant une jolie scène de complicité entre les deux femmes et évitant un drame supplémentaire inutile. Au passage, cette grossesse donne aussi à Amelia l'occasion de reformer un duo sympa avec Sheldon qui l'aide dans l'épreuve. Le temps d'antenne réduit d'Addison profite sinon à Jake qui est du coup inhabituellement exposé. Ça n'apporte pas de grandes nouveautés ou bouleversements aux intrigues mais ça permet de creuser un peu le portrait du personnage à travers l'apparition de sa belle-fille de laquelle il se montre très proche. L'arrivée de ce nouveau personnage ne mène cependant pas à grand-chose mais j'ai aimé la simplicité de son introduction et là encore, ça m'a fait retrouver un peu de sympathie pour Jake.
Un mot enfin sur l'intrigue de la soeur bipolaire de Sam. Elle semble finalement trouver une conclusion. Corinne finit internée dans une institution spécialisée. Bon au fond, c'était le dénouement le plus attendu, la série ne prend pas trop de risques. Pour y arriver, elle ne fait pas non plus preuve de grande inspiration, nous resservant les mêmes situations que précédemment avec Sam qui nie la réalité et galère finalement à gérer sa soeur jusqu'à ce qu'il soit mis devant le fait accompli de son impuissance. Malgré tout ça, l'intrigue reste correcte grâce à l'excellente prestation d'Anika Noni Rose toujours impressionnante dans ce rôle d'écorchée auto-destructrice.



En conclusion, c'est toujours la même intrigue qui brille vraiment avec ce qu'il faut de sobriété et de drame et une parfaite gestion de l'émotion. Le reste est moins convaincant notamment du côté de Violet, Pete et Sam où le récit demeure bien trop plat. Addison et Jake enfin ne me passionnent pas non plus mais marquent tout quelques points.


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