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Marketing Facebook et autres médias sociaux pour les PME

Publié le 22 mars 2012 par Twumatsh

Le marketing des médias sociaux dans un milieu de petite et/ou moyenne entreprise requiert une bonne dose de volonté de changements des habitudes de marketing traditionnel. Bien que la tendance d’une augmentation, voire d’une « évidence » de l’utilisation des médias sociaux par les PME, il reste encore de nombreux points que les petits entrepreneurs se posent. Dans cet article, nous essayons de présenter quelques aspects illustrés par des exemples: (1) que cela nous plaise ou non,  les clients-cibles se trouvent déjà dans les réseaux sociaux,  (2) avoir des connaissances de base en marketing classique est important, mais une rupture avec la pensée traditionnelle est essentielle, (3) le marketing des médias sociaux n’est pas pour les introvertis et (4) le marketing des médias sociaux doit être vécu – activement!


(1) Les médias sociaux sont déjà là!

Peu importe que cela nous plaise ou non, une grande  partie de la communication a déjà lieu dans les réseaux sociaux. Toute personne qui fait affaires avec des « gens ordinaires », doit aller chercher ses clients là où ils sont. Cet endroit est le réseau social et continuera à l’être de plus en plus.

Cela ne signifie absolument pas qu’il ne va plus rien se passer en dehors du réseau social. Cependant, dès lors que des gens peu attirés par les technologies n’envoient plus que des messages sur Facebook à la place d’emails « traditionnels », on peut légitimement se poser la question si un renversement de paradigme a eu lieu. En tout cas, on ne peut que faire un constat que ce genres de choses se passent et, en tant que marketeur, s’adapter activement à cela.

Le marketing des PME doit être repensé en fonction de Facebook et autres médias sociaux. Les clients (vos clients) interagissent en ligne les uns avec les autres (recommandation et conseil concernant des produits et services) et aussi avec leurs marques préférées (en faisant connaître leur avis, en posant des questions de support, en apprenant des nouvelles, etc.). Ceci est une tendance en croissance! Les fans Facebook ont une valeur quantifiable!

Le fait que cela ne concerne pas encore chaque boulanger de village n’est en fait qu’une question de temps!

(2) Avoir des connaissances de base en marketing classique est important, mais une rupture avec la pensée traditionnelle est essentielle
En principe, le marketing des médias sociaux n’est que du marketing, qui se fait avec  d’autres moyens et avec certains autres leviers de valeur. Les nouveaux leviers sont entre autres une communication beaucoup plus directe, engendrant un vrai dialogue avec tous les avantages et inconvénients, et aussi une certaine valeur de divertissement et de jeu relayée par les messages marketing.

Cela n’est pas dérangeant qu’un responsable du marketing des médias sociaux ait des connaissances du B-A-BA du marketing. Les messages marketing doivent encore et toujours être en accord avec la stratégie produit. Pour beaucoup d’entreprises qui ne sont pas des entreprises Internet, le marketing traditionnel (hors ligne) ne doit en aucun cas être abandonné au profit du marketing des médias sociaux. Les deux doivent être intégrés. Est-ce difficile? Oui, mais ceux qui se penchent sur la question aujourd’hui auront un cran d’avance demain.

Ce qui est important ici, c’est que chaque groupe cible se comporte différemment face aux médias sociaux et il faut y concerter sa présence et ses actions. Cela nécessite certainement un peu de créativité et de comprendre comment des groupes spécifiques de clients mordent à l’hameçon. Le mot de code est ici: profil de clients.

Un court exemple: Pour une boutique de bijoux en ligne, les jeunes clients sont évidemment présents sur le réseau. Une jeune cliente (potentielle) de cette boutique ne trouvera pas forcément une annonce publicitaire dans le journal local. Elle la trouvera sur un forum spécialisé et certainement sur Facebook. D’un autre côté, une jeune cliente (potentielle) aura des grands-parents et autres proches qui voudront lui offrir des cadeaux. Comment concilie-t-on alors la publicité en ligne et la publicité hors ligne?

Voici comment l’approche créative, dont chaque entreprise ayant du succès a besoin, entre en jeu. Pourquoi la jeune cliente ne pourrait pas remplir une liste de souhaits sur Facebook, qui pourrait être consultée, une fois que la grand-mère se présente sur le site de la boutique? Un vieux concept, mais à ne pas complètement écarter d’emblée.

D’autres expériences similaires peuvent être réalisées pour d’autres groupes de clients, et pour présenter une bien meilleure compréhension du client, qui esten fait le point de départ de chaque stratégie de marketing.

(3) L’essentiel est d’en parler. Ou comment expliquer que le marketing des médias sociaux n’est pas pour les introvertis

Les annonces sur Facebook ne sont pas tout. Il s’agit aussi de gestion des relations et surtout la prise en charge, l’attention apportée aux relations. Le point central ici est la conversation! Facebook n’est pas seulement bon pour placer de la publicité ciblée, mais est un exemple de base de la façon dont le marketing fonctionne aujourd’hui. Bien que les ventes et les recettes constituent évidemment le but ultime, le marketing a toujours consisté en une gestion de relations. Avec les réseaux sociaux, ceci est peut-être même encore plus fortement le cas. Et il offre des possibilités infinies, nécessitant cependant de penser d’une manière pro-active.

Un court exemple: Sur un forum où de jeunes personnes ont échangé des discussions à propos d’un certain type de bijoux, un intervenant avait énoncé un problème lors d’un échange d’une chaînette et avait fait un lien vers une boutique en ligne pour illustrer de quoi avait l’air le bijou. Le problème était que la boutique en ligne n’avait rien à voir avec la vente ou l’échange et que cela avait un impact négatif sur la boutique, ceci rendant le gérant de la boutique inquiet de l’image négative réflétée par cette histoire.

Au jour d’aujourd’hui, il faut aborder ce genre d’affaires de façon quelque peu différente: des commentaires négatifs ou perçus comme tels sur des forums doivent être gérés activement. Dans l’exemple, il serait facile de remercier gentiment pour le lien, en partant du principe que le problème n’a pas eu lieu dans la boutique en question et en soulignant que la personne serait la bienvenue comme cliente. Le cas échéant, on peut également rendre l’attrait plus grand en mentionnant des bons d’achats ou autres avantages. De plus, même s’il s’agissait de problèmes dans sa propre boutique, il faut prendre cela comme un avantage de le savoir et de pouvoir agir activement que de perdre des clients mécontents sans même s’en rendre compte.

Bien sûr, cela exige que (a) l’on garde les yeux et les oreilles grands ouverts sur la toile (des Google alerts aident pour sûr, mais aussi la connaissance de forums pertinents, où ses clients sont présents), et (b) l’on participe activement à la conversation et que l’on ne reste pas seulement un observateur silencieux.

(4) Le marketing des médias sociaux est un mode de vie – il doit être activement géré
Le marketing des médias sociaux n’a rien à voir avec un site web créé dans les années 90 et resté sans mise à jour pendant 10 ans. Ces temps-là est révolu. La conversation se déroule  ici et maintenant. Cela peut se produire avec une intensité plus ou moins élevée, et les petits entrepreneurs sont certainement à classer dans la catégorie ayant une faible intensité. Mais cela doit être de manière soutenu!

Un profil Twitter sans activité durant les 6 derniers mois est, d’après les normes d’aujourd’hui, considéré comme mort. Une page Facebook devrait toutes les deux à trois semaines avoir quelque chose à raconter. Chaque semaine serait mieux, mais cela ne doit pas dégénérer. Personne ne veut voir un flux de données de 20 postes par jour. Mais chacun accepte volontiers des informations intéressantes et régulières.

Donc, un petit entrepreneur qui prétend faire du marketing des médias sociaux se doit le faire complètement! Au début, cela suffit de choisir une plate-forme, à savoir celle où on peut atteindre sa clientèle. Facebook est certainement le premier choix, mais dans d’autres cas, cela peut être simplement un forum spécialisé. Ensuite, il faut réussir, avec une certaine endurance et régularité, à être présent et actif. Pour cela, il faut réaliser un plan de travail (qui fait quoi et quand), allant de l’article de blog au contrôle régulier de la page de fans, en passant par les tweets. Des paquets de travail clairs aident à se souvenir de ces activités importantes dans le tohu-bohu des affaires courantes.

Effectivement, le marketing des médias sociaux prend du temps et demande des efforts. Mais c’est le cas pour chaque type de marketing. Il n’y a donc pas d’excuse pour ne pas poursuivre une activité qui est potentiellement importante pour le succès à long terme, la compétitivité et la croissance d’une entreprise.

Et l’offre de Halalati dans tout ça?
Halalati offre une pièce maîtresse dans une stratégie de marketing des médias sociaux: la mise en place d’un jeu-concours!

Effectivement, le jeu-concours est une forme de marketing existant « depuis toujours ». Avec l’apparition des réseaux sociaux, le principe est resté le même, la plateforme a changé. Seulement, avec Facebook par exemple, le participant d’un jeu-concours pourra connaître ses « conurrents » et, surtout, interagir avec son réseau.

Du point de vue du petit entrepreneur, proposer un jeu-concours permet d’assoeir sa présence sur la toile (en plus d’un site web, d’un blog, d’une page de fans plus ou moins active, etc.). Ceci est valable surtout lorsque ses clients sont des personnes (B2C), mais peut être aussi valable en B2B. Ceci est une autre histoire…


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