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Bélarus: Les condamnés exécutés pour l’attentat dans le métro de Minsk

Publié le 24 mars 2012 par Podcastjournal @Podcast_Journal
PLAN DU SITE Abonnez-vous à nos flux par rubriques! Recherche d'évènements à venir (indiquez un mot significatif) Leur procès a été largement critiqué car les normes internationales d’équité n’auraient pas été respectées. Les peines infligées à ces deux hommes ont été confirmées par la Cour suprême du Bélarus, leur ôtant toute possibilité de faire appel à une instance judiciaire supérieure.
"Bien qu’il ait annoncé publiquement son intention d’abolir la peine capitale, le gouvernement bélarussien continue de prononcer des condamnations à mort et d’exécuter des prisonniers. Le président Loukachenko devrait instituer un moratoire à effet immédiat sur l’application de la peine capitale, conformément aux diverses résolutions adoptées par l’Assemblée générale des Nations unies appelant à l’instauration d’un moratoire mondiale. Il faut en outre que les autorités bélarussiennes remettent les corps des deux hommes à leurs familles", a déclaré John Dalhuisen, directeur du programme Europe et Asie centrale d’Amnesty International.

En 2003, le Comité des droits de l’homme des Nations unies a statué, dans les affaires de deux autres prisonniers exécutés, que le secret entourant la peine de mort au Bélarus punissait les familles et s’apparentait à un traitement inhumain.

L’exécution de Vladislav Kovaliov a eu lieu alors que le Comité des droits de l’homme des Nations unies avait officiellement appelé à ce que cet homme ne soit pas exécuté tant que sa demande auprès du Comité n’aurait pas été étudiée. On ignore la date exacte de l’exécution de Dmitri Konovalov et de Vladislav Kovaliov mais la mère de ce dernier, Lioubov Kovaliova, a reçu, samedi 17 mars, une lettre de la Cour suprême, datée du 16, l’informant que son fils avait été exécuté. Les deux exécutions ont également été confirmées par les médias nationaux.

L’affaire de Dmitri Konovalov et Vladislav Kovaliov a été extrêmement médiatisée au Bélarus. L’enquête et le procès dont ont fait l’objet Dmitri Konovalov et Vladislav Kovaliov ont été de plus en plus critiqués par l’opinion publique. Selon la mère de Vladislav Kovaliov, les deux hommes auraient été battus lors de leur interrogatoire.
Il n’existe aucun élément médicolégal établissant un lien entre Vladislav Kovaliov ou Dmitri Konovalov et l’explosion, et aucune trace d’explosifs n’a été retrouvée sur eux. Les experts ont conclu qu’il leur aurait été impossible de préparer les explosifs dans le sous-sol où ils étaient accusés de l’avoir fait.

Le Bélarus est le dernier pays d’Europe et de l’ex-Union soviétique à procéder encore à des exécutions. Les prisonniers condamnés ne sont pas prévenus de leur exécution prochaine. En règle générale, ils sont mis à mort quelques minutes après s’être vu notifier le rejet de leur recours en grâce. On les emmène d’abord dans une pièce où, en présence du directeur de l’établissement pénitentiaire, du procureur et d’un autre représentant du ministère de l’Intérieur, on leur signifie que leur recours en grâce a été rejeté et que la peine sera donc appliquée. Ils sont ensuite conduits dans une pièce voisine où on les force à s’agenouiller, pour les abattre d’une balle dans la nuque. Que faire quand vous n’avez plus de place dans le garage pour les voitures?... Podcast (76.75 Ko) Intemporelles musique et paroles signées en 1957 par Jacques Brel: "Quand on a que l'amour"... Podcast (1.39 Mo)

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