(Agence Science-Presse)
Un autre impact possible du réchauffement planétaire: les animaux qui, incapables de s’adapter, mourront tout simplement d’un coup de chaleur. Bien qu’on ignore quel est le seuil de résistance de chacune des espèces, on en a déjà une qui nous fournit un aperçu: la chauve-souris. Le 12 janvier 2002, pas moins de 3500 renards volants, une variété australienne de chauve-souris, sont tombés de leur branche, morts, résultat d’une température record de 43 degrés Celsius —14 de plus que la normale.
Une équipe allemande dirigée par Stefan Klose conclut que si le réchauffement se poursuit comme prévu au cours des prochaines décennies, d’autres variétés de chauve-souris seront les premières à tomber comme des mouches. Or, les chauve-souris ne se contentent pas de faire peur: elles sont d’indispensables maillons d’un écosystème, en contribuant à disperser le pollen des plantes et à stabiliser les populations d’insectes. Il est également possible que d’autres espèces aient déjà commencé à être affectées, sans qu’on ne s’en soit aperçu: ce ne sont pas tous les animaux qui meurent de chaleur en tombant d’un arbre…