-Contrairement à ce que prétendent l’UE du capital et les USA, les FARC ne sont pas un groupe terroriste mais une insurrection populaire et patriotique dont le but est l’émancipation sociale et nationale du peuple colombien.
-Le recours à la lutte armée est la réponse légitime des communistes, des progressistes, des patriotes face à la violence fasciste, à la terreur des bandes armées des grands propriétaires et des grandes entreprises (dont Coca-Cola)
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-Les FARC ont tenté de jouer le jeu politique et ont fondé l’Union Patriotique. Or ce sont des milliers de militants, élus, candidats de l’UP (dont le candidat aux présidentielles) qui ont été exterminés par l’armée et les paramilitaires. C’est contraint et pour sauver leurs vies que les FARC reprirent la lutte armée.
-A l’heure où les Maires affichent le portrait de I.Betancourt, que tous les médias de masse nous parle d’elle en longueur de temps , qui parle des milliers de femmes massacrées, torturées à mort parce qu’elles étaient syndicalistes, militantes communistes ou assimilés, ou simplement mère, épouse ou sœur d’un militant.
Qui en parle ? Personne !
Où sont affichés leurs portraits ? Nulle part !
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-« On » nous parle de la mort de Raoul Reyes, numéro 2 des FARC, mais qui nous dit que cet instituteur communiste fut obligé de rejoindre la guérilla car son activité syndicale l’avait condamné à mort ? Qu’il était le négociateur dans le dossier Betancourt et qu’il a été assassiné d’une balle en pleine tête grâce au travail de localisation de la CIA pour empêcher la libération d’I.Betancourt grâce à Hugo Chavez ?
Tout va bien Canoë Jacques LanctôtEncore plus au sud, en Colombie, le gouvernement narcotrafiquant d’Uribe se réjouit d’avoir assassiné un des dirigeants historiques des FARC, Raul Reyes.
Un « cheap shot » sordide, c’est le moins qu’on puisse dire, puisque Reyes était impliqué dans la libération des prisonniers aux mains des FARC.
On l’a localisé grâce à un satellite-espion américain (les États-Unis en ont officiellement 24 qui tournent autour de la Terre), deux jours après la remise en liberté de quatre autres prisonniers.
suite ici:
http://www2.canoe.com/infos/chroniques/%20…%2021435.html
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Qui nous parle des 2300 syndicalistes assassinés depuis 2002?
Des 5 assassinés depuis le début de 2008 ? (Sources Afl-Cio).
Le président colombien, Alvaro Uribe, essaie de détourner l’attention du cœur de l’affaire…
Jean-Luc Melenchon Mars 2008
Le président colombien, Alvaro Uribe, essaie de détourner l’attention du cœur de l’affaire : la violation par l’armée colombienne du territoire équatorien.
Mais surtout il y a le contexte, l’arrière plan non dit. Colombie et Venezuela sont aussi en conflit frontalier sur le partage du golfe de Maracaïbo qui compte beaucoup de pétrole offshore. Les provocations d’Alvaro Uribe permettent de préparer un utile diabolisation de Chavez avant d’éventuels conflits publics à ce sujet. L’annonce par Bush de son soutien total (brrrr !) à la « démocratie colombienne » est ainsi tout un programme.
Supposons que ce soit en haine du Venezuela. Mais pourquoi ne rien dire du fait que l’Equateur, victime de l’intrusion militaire colombienne, est aussi une démocratie !
Petite mention spéciale : Alvaro Uribe n’a pas hésité à faire modifier la constitution en 2004 pour pouvoir être réélu président en 2006 ! Cette possibilité de réélection indéfinie était jusque là exclue dans la constitution colombienne de 1991.
Il est frappant de le voir dénoncer Chavez pour financement de la guérilla et autre sornettes douces aux oreilles des USA. La Colombie n’a évidemment pour l’instant apporté aucune preuve des accusations sensationnelles contre le Venezuela et l’Equateur.
Alvarado Uribe a obtenu que les Etats-Unis passent l’éponge en contrepartie d’un soutien indéfectible de la Colombie à leur politique impériale dans la région. Ce n’est pas tout.
Voila ce qu’est la figure de proue de la « démocratie colombienne » ! Où peut-on le lire ou l’entendre ? Reste le résultat. L’assassinat du numéro 2 des FARC Raul Reyes fragilise les possibilités de libération des otages.
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INFOS Passées inapercues en France ...
- DOCUMENT -
Dommages collateraux ...Uribe sans etats d'ame..
Les familles des mexicains assassinés suite au bombardement annonces des actions légales contre le Gouvernement colombien
TeleSUR _ 11/03/08
Les parents des quatre étudiants mexicains assassinés en Équateur,suite au bombardement que le Gouvernement de la Colombie a perpétré contre un campement des FARC, ont annoncé qu'ils mèneront à bien des actions légales contre les autorités de Bogota, parce qu'ils affirment que leurs enfants étaient dans le pays andin de manière légale et n'étaient pas partisans.
Pour le moment ont été identifiés les corps de l'étudiant Verónica Natalia Velásquez, agé de 30 ans, et Juan González del Castillo, tandis que Lucía Morett elle est hospitalisée à Quito, où elle récupéré de ses blessures.Rita Del Castillo, la mère du jeune González, agé de 28 ans, a annoncé que "la douleur qui l'affecte par la perte de mon seul fils allait se transformer en espoir de justice".
style="font-size:130%;">Et Betancourt la dedans ?
extrait de http://www.betancourt.info/indexFr.htm
«En Suisse, mon rôle est diplomatique. Ici, je ne suis pas un dirigeant militaire»
16/03/2007 - El Tiempo, La Tribune de Genève, Le Temps
Un responsable des Forces armées révolutionnaires de Colombie, basé à Lausanne, accepte pour la première fois de parler. De sa présence en Suisse, de ses combats idéologiques. Et d'Ingrid Betancourt.
José, Manuel, Lazaro... Comment l'appeler? «Pour cette interview, ce sera Simon Gonzalez», répond-il. (...)
Le Temps: Quelle est exactement votre fonction en Suisse?
Simon Gonzalez: Je suis le chef de la délégation diplomatique des FARC. Je les représente auprès du gouvernement de différents pays européens, auprès de personnalités publiques et de chefs d'entreprise. J'entretiens des relations avec ces gens comme si les FARC étaient un Etat à part entière, un Etat dans l'Etat colombien. On peut dire que j'ai un rôle d'ambassadeur, mais d'un gouvernement qui n'est pas reconnu.
Mon supérieur est Raul Reyes, le numéro 2 des FARC.
- Concrètement, qu'implique ce travail d'«ambassadeur d'un Etat qui n'existe pas»?
- Au-delà des discussions, j'organise des aides logistiques humanitaires: envois de médicaments, d'argent. J'écris beaucoup. Je fais un travail régulier d'information en relatant les derniers développements en Colombie et en dénonçant les violations des droits de l'homme commises par le gouvernement. Je gère le contenu du site web officiel des FARC (un site hébergé en Suisse) et d'autres sites dits «alternatifs». Je travaille également avec des agences de presse qui racontent une autre vérité de la Colombie.
- Votre travail est-il légal?
- Oui, la Suisse accepte qu'un représentant des FARC soit sur ses terres. Car mon rôle est diplomatique. Ici, je ne suis pas un dirigeant militaire.- Quel avenir souhaitent les FARC?- Nous voulons la paix, mais pas n'importe quelle paix. Nous luttons pour la construction de la «nouvelle Colombie». Une Colombie avec un gouvernement pluraliste et un plan de reconstruction, de réconciliation nationale.
- C'est-à-dire?
- Nous voulons démocratiser la Colombie: que tout le pays puisse participer à la vie politique. Que tous les courants de pensée soient respectés. Les terres volées aux paysans par le pouvoir en place doivent être rendues; pour que les paysans ne soient plus obligés de planter la coca. L'ensemble de la population doit bénéficier des ressources naturelles du pays. Actuellement seule une élite en profite, seule une élite décide.
- Un but et une lutte qui passent uniquement par la force?
- Pas forcément, grâce à des alliances politiques aussi. Mais si on doit user de la force, on le fera. Ce n'est pourtant pas notre souhait. Mais chaque fois que les guérilleros ont rendu les armes, ils ont été tués. On ne refera pas les mêmes erreurs.
- La Suisse peut-elle jouer un rôle important dans cet avenir?
- La Suisse a déjà un rôle important. Aujourd'hui, elle travaille comme «facilitateur» pour permettre un échange d'otages. Le gouvernement colombien retient prisonniers près de 600 de nos guérilleros. De notre côté, nous avons 57 otages «politiques», dont trois agents de la CIA et Ingrid Betancourt. De plus, si des pourparlers de paix reviennent sur le devant de la scène, la Suisse pourrait également y jouer un rôle important. Car les deux fronts font confiance à la Suisse.
- Quel est l'impact de la couverture médiatique provoquée par la capture d'Ingrid Betancourt sur ces discussions?
- Si la France est également aujourd'hui un pays facilitateur, c'est peut-être en partie grâce à elle (l'Espagne est le troisième pays engagé dans la médiation, ndlr).
Mais nous n'avons pas capturé Ingrid Betancourt pour avoir des résonances internationales. On ne savait même pas qu'elle était Française. Nous l'avons prise parce qu'elle était candidate à l'élection présidentielle colombienne et surtout parce qu'elle est venue sur notre territoire (au Caguan, département de Caqueta dans le sud de la Colombie, ndlr).
On ne l'a pas cherchée à Bogota. On lui a dit: «Retourne chez toi!» Elle a dit: «Non!» Je crois qu'elle voulait gagner des voix supplémentaires en venant à notre rencontre. On avait prévenu tout le pays qu'on allait enlever des membres du régime politique pour les échanger contre nos prisonniers. Et Ingrid Betancourt était dès lors une cible facile. Mais nous n'avons pas planifié son enlèvement.
- Quel est l'avenir de ces otages?
- Ces gens ont la même nourriture, les mêmes médicaments, les mêmes droits que les membres des FARC. Ils vivent éparpillés dans la jungle mais sûrement dans de meilleures conditions que nos prisonniers à nous. Et ils resteront là où ils sont le temps qu'il faudra. Il est hors de question d'échanger une partie seulement de ces otages. C'est tous contre tous!http://www.betancourt.info/indexFr.htm
-> je vous le dis :
**La suite et fin de ton message blog.**