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Critiques Séries : Ringer. Saison 1. Episode 19.

Publié le 28 mars 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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Ringer // Saison 1. Episode 19. Let’s Kill Bridget.

Et voilà, enfin un bon épisode de Ringer où je ne me suis pas ennuyé et surtout où j’ai passé un bon moment. Et je n’ai pas besoin d’aller chercher des références à la mord moi le nœud pour trouver des potentielles qualités à un épisode de la série. Voire même à la série. Dans ce nouvel épisode il se passe pas mal de choses et les intrigues arrivent à prendre le téléspectateur en grippe. Même si au fond, Ringer n’est pas une bonne série (pas besoin de vous dire combien j’aime cette série, ironiquement parlant évidemment), « Let’s Kill Bridget » tente de prouver le contraire avec les armes qu’elle a. Et elle en a. Qui l’eût cru. Tout d’abord Catherine. Depuis son arrivée ce qu’elle veut c’est de l’argent et encore de l’argent. Non contente de ses 3 millions de dollars gagnés frauduleusement, elle va découvrir par Juliet que Andrew tente de vendre sa résidence de Palm Springs car les investisseurs quittent Martin Charles et évidemment, pour garder à flot le bateau, il faut lui donner de quoi grignoter en billets verts, sinon tout s’effondre façon Maddoff. Et elle va être informée que Tobia Shecht veut l’acheter. Catherine sait que ce qu’il veut c’est l’énergie qu’il pourrait gagner.

Evidemment, Andrew s’est joué de Catherine car il a appris grâce à Juliet toute l’histoire a la Sexcrimes que sa fille, Mr Carpenter et cie avaient montés sous sa houlette. J’ai trouvé intéressant de ruiner Catherine de cette façon car on la prend à son propre jeu. Le personnage de Catherine devient (oui, car il ne l’avait jamais été auparavant) intéressant pour la première fois. Et il était temps. Ainsi, le cliffangher se concentre sur le personnage en lui-même : c’est elle qui veut faire tuer Siobhan depuis le début et non pas Macawi qui prend Siobhan pour Bridget. Cette révélation accentue la portée d’un récit assez moyen mais fluide. Etrangement, cet épisode était fluide. Pas de grosse coquille qui tente de graisser la patte du téléspectateur avec des fioritures (comme celles du genre que l’on avait pu voir dans le 1.17). Le scénario ne joue pas au feignant comme la série a pu nous y habituer quelques temps. Maintenant que Andrew a retrouvé son argent et que Catherine est ruinée et surtout, sans sa fille (Andrew lui interdit de l’approcher), alors on a l’exemple parfait de ce que la série peut faire de très sympathique en jouant avec ses personnages.

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Tromperies, cachoteries, mensonges, … tant de thèmes que l’on arbore avec beaucoup de dextérité. L’histoire ne se moque pas de nous et on en a pour notre visionnage (on ne peut pas dire argent, c’est gratuit). Henry va aller voir son beau père Tim, et ce dernier est assez déçu du fait que son « fils » l’ait embarqué dans une telle situation avec Martin Charles qui risque de bientôt couler. Surtout, il ne veut pas perdre tout son argent, ce qui est logique. Mais un point reste assez mal amené par l’histoire (oui, l’épisode n’était pas parfait), c’est le fait que Henry est arrêté par les autorités pour le meurtre de Tyler Barrett. Et que c’est Tim qui en a informé la police. Je veux bien qu’il soit plein de rancœur mais je ne vois pas tellement comment on passe du début de l’épisode à ça en quelques minutes. Il y a un gros trou dans l’histoire. Mais bon, Henry a toujours été le pire personnage de la série donc on ne va pas chipoter. Machado est suspendu alors qu’il va battre à mort ce qui semble être un informateur de Macawi dans la rue devant tout le monde. Ce que je trouve d’assez fascinant avec cette scène c’est tous les gens avec leurs appareils photos. On parle souvent du fait que la société va devenir un jour ou un autre un « Youtube moment » et finalement on a l’exemple parfait des dérives que cela peut avoir.

Même si le vice n’est pas poussé bien loin (ce qui d’un côté est judicieux pour éviter de plonger la série dans une réflexion qu’elle ne pourrait pas tenir – on voit bien comment ils ont géré la chaîne de Ponzi et la partie Sexcrimes, comme –des – pieds). Les dérives de la série ne vont pas bien loin de toute façon. Mais la suite va être également intéressante et permettre là aussi d’utiliser Machado à sa juste valeur (alors que depuis le début de la série, il n’est qu’une pièce dégueulasse du puzzle). Lui et Bridget (qu’il pense être Siobhan) vont avoir l’idée de faire croire que Bridget est morte afin que les hommes de Macawi arrêtent de la poursuivre. Mais on va rapidement découvrir que ce ne sont pas les hommes de Macawi qui veulent assassiner Bridget, mais quelqu’un d’autre (a.k.a Catherine comme l’indique la dernière image de l’épisode). Au final, ce nouvel épisode de Ringer était réussi. Tout simplement parce que la série tente des choses qui ne sont pas sorties d’un chapeau magique et qui sont bien gérées par la suite. Le but est clairement de remettre les personnages à leur place et de lancer la dernière partie de la saison. Il était temps. Mention spéciale au flash de Siobhan qui rencontre sa sœur (inutile mais il faut donner un os aux fans).

Note : 7/10. En bref, il était temps de retrouver ce qui avait fait jadis mon bonheur face à Ringer. La série redevient bonne.


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