we are very dangerous #lille

“Pour la première fois de l’histoire de la gauche, un leader du parti majoritaire refuse de discuter avec les autres”

Depuis que nous y sommes, au Parti de Gauche, nous avons tous plus ou moins essuyé le mépris de nos entourages respectifs, de nos contradicteurs virtuels ou bien réels surtout quand, au début, personne ne connaissait Mélenchon, et qu’il fallait faire de l’explication de texte, évoquer l’histoire de son départ du PS, la création de ce nouveau parti, les étapes traversées par le Front de Gauche pour devenir ce qu’il est, cette belle concrétisation, cette merveilleuse cristallisation. Nous avons ensuite au travers de Mélenchon traversé l’accusation de populisme. Nous nous sommes vus rangés dans le même sac que le FN et la Lepen, ce qui est encore le cas aujourd’hui de quelques têtes de linottes peu cultivées politiquement qui deviennent heureusement de plus en plus isolées. Mais aujourd’hui, nous sommes plus forts de cette transfiguration du mépris que constitue chaque succès de nos meetings, et la manière intelligente et pédagogique dont ils sont menés. Car on ne nous y prend pas pour des veaux.

Dernier exemple en date : hier soir, Lille, 23 000 personnes (10 000 selon libération…), 15000 dedans et 8 000 dehors, 50 000 connexions sur le site Place au peuple. Et la réponse du berger à la bergère Cahuzac, petite tête à claques à laquelle le candidat du Front de Gauche a clairement répondu ce qu’il devait :”menteur !” “nous n’avons pas besoin de postes, si nous en voulons, nous les prendrons !”… Rendez-vous aux législatives, effectivement, plutôt que de se laisser aller à la seule imagination dont ce genre de gens sont capables , bêtement électoraliste. Nous ne sommes pas EELV. ça risque de leur coûter plus cher… Place au discours :