Dirigeants, pourquoi aller sur Twitter

Pourquoi un dirigeant, qu'il soit DG, Directeur Marketing voire Directeur Commercial, Directeur de la Communication, DRH ou Directeur de Business Unit doit-il devenir un Twitto et se lancer dans les hashtags, les RT et autres FF?

Une étude vient d'être menée aux USA par une entreprise spécialisée dans le "social media branding". Elle indique que consommateurs et clients ont un regard plutôt positif sur les dirigeants qui s'engagent sur les réseaux sociaux. Dans cette étude, les consommateurs valorisent la prise de parole des dirigeants, notamment en termes d'impact sur l'image qu'ils ont de la marque. Pour 78% d'entre eux, la participation de dirigeants dans les réseaux sociaux conduit à une meilleure communication; pour 71% cela améliore l'image de marque et pour 64% cela conduit à davantage de transparence. Pour la très grande majorité (86), cet engagement est très important ou essentiel. 

Côté employés, cette présence des dirigeants dans les réseaux sociaux leur donne une meilleure confiance dans leur entreprise: 82% des salariés ont davantage confiance dans un employeur quand l'équipe dirigeante communique sur les réseaux sociaux. 

Cette présence sur les réseaux sociaux semble aussi avoir un impact sur les décisions d'achats puisque 77% des consommateurs se disent plus enclins à acheter des produits dont les dirigeants utilisent les réseaux sociaux pour définir et partager leurs valeurs et leurs principes de management. 

Peter Aceto, le CEO d'ING Direct Canada est très présent sur Twitter. Pour lui, être présent sur les réseaux sociaux lui permet de mieux comprendre comment ses employés et ses clients perçoivent l'entreprise et ses produits. "C'est clairement un avantage compétitif", reconnait-il. "Aucune technique. Aucun ROI. On a simplement commencé à créer une communauté puis appris à l'utiliser". 

En revanche, convaincre des dirigeants d'utliser ces outils reste assez compliqué. Selon une étude d'Accenture auprès de responsables marketing BtoB, 1/3 estime de voir encore faire de gros efforts pour convaincre leurs dirigeants