Selon une étude d’Ernst & Young Global Ltd, le Japon et la Chine ont figuré en tête du peloton des investisseurs en Europe dans les deux premiers mois de 2012, avec des transactions qui ont atteint près de $11 milliards . Ils ont été suivis par la Corée du Sud, l’Inde et l’Australie.

Selon Ernst & Young, les entreprises asiatiques devraient en profiter pour se développer en Europe parce que cela leur permettra de gagner immédiatement des clients fidèles et d’augmenter rapidement la taille de leurs parts de marché. L’Europe leur donnera aussi de solides moyens pour davantage d’expansion sur les autres marchés internationaux. Les entreprises asiatiques espèrent pénétrer en Allemagne, en Grande-Bretagne et dans d’autres pays afin d’améliorer plus encore leurs capacités de recherche, de développement et d’innovation, renforçant ainsi leurs produits et améliorant leur capacité à mener la recherche et le développement dans la région Asie-Pacifique. La combinaison de ces influences a conduit la région Asie-Pacifique à se tourner de plus en plus vers l’Europe pour y faire des acquisitions.
Au cours des cinq dernières années, l’Australie est devenue le principal acquéreur dans ce domaine, représentant 22% des opérations de fusion et d’acquisition à l’étranger qui ont été faites en Europe. Elle a été suivie par l’Inde, avec 19%, la Chine, avec 18%, et le Japon, avec 18%. Le Japon a dépensé plus dans les fusions et acquisitions en Europe que sur tout autre marché dans la Région Asie-Pacifique, et il a investi environ $79 milliards depuis 2007.
