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La gauche est forte

Publié le 30 mars 2012 par Letombe
La gauche est forte Décidément, Jean-Luc Mélenchon est au centre de l’actualité politique ! Ca nous change… Le Figaro ne se prive pas de relayer le message de la droite pour faire peur aux braves gens. Toute la campagne de Nicolas Sarkozy repose sur la peur… « Chacun son épouvantail. François Mitterrand avait les chars de l'Armée rouge, François Hollande a Jean-Luc Mélenchon. Mais alors qu'en 1981 la crainte de voir débarquer les Russes sur les Champs-Élysées avait vite été apaisée après la victoire du PS, celle de voir le leader du Front de gauche imposer ses conditions à François Hollande commence à prendre corps. À droite, on joue sur la peur. «M. Mélenchon est celui qui écrira le programme de Hollande entre les deux tours. Parce que la force qu'il représente est une force qui va compter, peser», s'est ému mercredi le ministre du Travail, Xavier Bertrand. » Nous y voila ! Mélenchon va écrire le programme d’Hollande ! Rassurez-vous néanmoins, je bloquerai les chars Russes au Kremlin (Bicêtre). Pourtant, cet honorable journal a des absences. Il nous explique que Méluche récupère surtout des voix des abstentionnistes. « Jean-Luc Mélenchon a fait une percée chez ceux qui s'intéressent un peu moins à la politique. Il séduit un nouveau public. C'est la vigueur de sa campagne qui lui a permis de récupérer ces électeurs souvent abstentionnistes. Cela dit, ce succès est peut-être provisoire, parce que sa progression se fait dans ces électorats qui sont friables, fragiles. » Jean-Luc Mélenchon joue le rôle du tribun, dans cette campagne. François Hollande joue celui du Président. C’est très bien ainsi. Jean-Luc Mélenchon a la même place que Georges Marchais, en 1981. François Mitterrand avait été élu avec 25 ou 26% des voix sur son nom et avec 15% sur un celui d’un seul homme à sa gauche qui n’arrêtait pas de lui taper dessus pendant la campagne, l’accusant d’alliance avec la droite. « Il » accusait « ainsi les socialistes d'être opposés à une politique de relance par la consommation, d'être complice d'un plan européen de démantèlement de l'industrie, et de vouloir exercer une répression contre les travailleurs. »
Giscard pouvait bien avoir trois points d'avance sur Mitterrand, au premier tour (et en plus, ils n'avaient pas 182 sondages par semaine...). La gauche est forte, aujourd’hui. Que cela soit grâce à François Hollande, à Jean-Luc Mélenchon ou à tout autre acteur de cette campagne… voire par simple rejet de celui qui incarne une droite dont on ne veut plus, ce n’est pas la question. L’ennemi est bien Nicolas Sarkozy note Seb Musset dans un excellent billet : « Sur le packaging média et sa surexploitation, la montée Mélenchon arrange les bidons d'une droite qui peut ainsi, en une passe, détourner la question de son manque de programme et de ses maigres réserves de voix au second tour tout en tapant sur François Hollande, suspecté de ne pas être assez à gauche aujourd'hui, accusé de faire alliance avec les communistes dans un mois. » Le changement, c’est maintenant. Bordel ! Partageons mon avis

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