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Critique Ciné : The Darkest Hour 3D, le retard mental du cinéma

Publié le 30 mars 2012 par Delromainzika @cabreakingnews

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The Darkest Hour 3D // De Chris Gorak. Avec Emile Hirsch, Rachael Taylor et Olivia Thirlby.


The Darkest Hour c'est un nanar de l'apocalypse. Apocalyptique dans tous les sens du terme, le souci premier de ce film c'est de se prendre bien trop au sérieux alors que l'on a un casting formé d'acteurs aux navets (bon, sauf Emile Hirsch qui a toute mon admiration pour Into The Wild, et ce pour toujours), mais aussi qui se déroule à Moscou (autant dire que tout de suite le film se paye une ambiance de nanar tout droit sorti d'une société de production soviétique à la mord moi le noeud). Mais disons que l'idée de base, sur fond de critique presque écolo (attention, il faut pas utiliser l'électricité quoi), était bonne. Mais dès que le film débute on voit pertinemment que l'on est pas là ni pour s'amuser avec un film qui ne va pas se prendre au sérieux, ni même trouver une histoire cohérente. Il y a un autre souci, c'est que le côté international n'a pas de vraie ampleur. On est engoncer dans un Moscou désert afin de faire monter le côté seuls au monde, mais on ne peut pas dire que (mis à part une micro scène sur une grande avenue de la vie désertée) c'est ambitieux. Les effets spéciaux étant même tellement décevant, qu'il n'y a pas grand chose à se mettre sous la dent.
Sean et Ben sont à Moscou pour affaires, confrontés à un univers d’argent et de pratiques sans scrupules. Natalie et Anne s’y trouvent en escale involontaire alors qu’elles avaient prévu de se rendre au Népal. Les quatre jeunes gens se rencontrent par hasard dans la boîte de nuit la plus branchée de la ville où ils croisent Skylar, un homme d’affaires suédois qui a arnaqué Sean et Ben.
Ce haut lieu qui attire puissants et personnalités en vue bascule dans la terreur lorsque des aliens attaquent…
Après avoir vécu terrés quelques jours dans les sous-sols, les cinq survivants ressortent et découvrent une ville déserte. Le monde semble immobile alors qu’une force terrifiante et invisible les guette… S’ils veulent avoir une chance de survivre, ils vont absolument devoir découvrir qui sont ces êtres venus d’ailleurs et ce qu’ils veulent. C’est à ce prix qu’ils pourront les combattre, s’ils en sont capables…
Très rapidement l'histoire se perd dans des sous intrigues : l'histoire d'amour entre Sean et Natalie, ou encore Ben qui se retrouve au beau milieu de tout ça. Sans compter le pote qu'ils vont rencontrer incarné par Joel Kinnaman (vu dans The Killing US dans le rôle d'un agent de police). Le film a bien du mal à tourner ses scènes en moments efficaces. C'est le typique film qui ravira les fans du samedi après midi de TF1, et je me demande encore comment on a pu oser sortir ce genre de truc au cinéma. C'est assez ahurissant de voir ça; Mais il ne vaut pas tellement se poser de questions car le but n'est pas là. Quand on regarde The Darkest Hour c'est pour se vider les neurones, sauf que cela ne fonctionne presque pas. Je me suis beaucoup ennuyé, notamment au milieu du film, on subit de plein fouet le creux de l'histoire. La rencontrer avec des survivants va s'avérée décevante elle aussi, surtout parce que les acteurs sont mauvais et qu'ils ne servent pas à grand chose dans l'histoire non plus.
Par ailleurs, l'ambiance Moscou ce n'est pas trop mon truc. Tout de suite on sait que le film ne va pas savoir comment se servir de la ville. Je n'ai jamais été à Moscou de ma vie, mais il n'y avait rien d'extravagance (vs. Mission Impossible 4 qui en quelques scènes arrivait à rendre Moscou bancable). Franchement, outre Emile Hirsch, le cast est composé d'une brochette de gens que l'on ne connait pas vraiment, sauf peut être dans des séries (notamment Olivia Thirlby qui faisait une voix dans la série annulée de MTV : Good Vibes et que l'on avait pu voir dans la première saison de Bored to Death). La plus connue reste évidemment Rachael Taylor, l'une des héroïnes de Charlie's Angels à la rentrée (aka Abby) ou encore Lucy dans Grey's Anatomy. Un film débile, raté de A à Z… et on est vraiment plus de l'acabit d'un Z que d'un A. Aller, on va rapidement oublier cette horreur et se laver le cerveau avec quelque chose de potable.
Note : 0/10. En bref, une série B débile et ratée, sur fond d'effets spéciaux dégueulasses et d'un scénario bâti sur des dialogues tout droit sorti des pires téléfilms catastrophes de tous les temps. Pour tout vous dire, j'ai cru voir la suite de Blackout, téléfilm avec Florent Pagny en docteur que TF1 n'a jamais osé diffuser… c'est dire.


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