Un an de campagne, 36 jours pour réussir !

Cela fait un an que François Hollande est entré en campagne. C’était alors pour les primaires citoyennes. Aujourd’hui, il reste une poignée de jours pour réussir le changement et donner, à la France, son second président de gauche. Et surtout lui redonner une image apaisée, sereine, grandie.

Alors que le candidat sortant s’est auto-désigné comme les hauts dignitaires de son parti (le 1er responsable n’a même pas été élu par les adhérents de l’UMP …), les primaires d’octobre ont mobilisé démocratiquement jusqu’à près de 3 millions de personnes. Un élan s’est donc créé autour de celui qui en est sorti vainqueur. Avec une telle légitimité populaire, une envie de changer a continué de grossir qui existe au-delà de la candidature de François Hollande mais ne pourra se réaliser que dans le vote pour François Hollande.

Tapie à l’orée du bois, l’extrême droite se rejouit d’une actualité triste qui pourrait la mettre en situation d’arbitre voire en “surprise” de type “avril 2002″. Oui, le ventre électoral, toujours dupé, toujours trompé par ses soi-disants “défenseurs”, est encore fécond d’où ces bêtes humaines sont toujours promptes à sortir pour faire mentir les sondeurs …

A gauche, la colère légitime doit conduire à battre le seul responsable de l’aggravement social, de la chute industrielle, du trou budgétaire le plus important des 20 dernières années, de la mort lente des services publics … Elle ne doit pas guider à l’impasse en affaiblissant le seul candidat capable de gagner contre le libéralisme débridé qui tient les rènes du pays …

A droite aussi, la honte d’une République qui insulte les Français, qui se vautre dans la luxure, qui s’augmente quand tout le monde souffre, qui détruit l’image de la présidence, qui chasse l’autre, par exemple les Roms, au mépris d’un humanisme pourtant prôné de Paris à Rome … à droite aussi, on doute …

De partout revient donc le tumulte d’une attente, d’un changement, d’un faire “autrement”, d’un agacement ici, d’un désenchantement là. La seule manière de répondre au chant des révoltés comme au souhait des déçus de réanchanter notre pays, c’est de générer un mouvement dès le Dimanche 22 avril (dans une poignée de jours) en votant le plus clairement, le plus massivement possible pour François Hollande.

Le Changement ? C’est Maintenant !