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Investir dans l’immobilier sans les problèmes de locataires

Publié le 02 avril 2012 par Fabien Major @fabienmajor

Il y a quelques semaines dans La Presse, un bon dossier soulevait d’excellentes questions que TOUS les investisseurs désireux de placer des actifs en immobilier devraient se poser.

Investir dans l’immobilier sans les problèmes de locataires
1-Etes-vous suffisamment habile et débrouillard? Pour ne pas vous enfoncer dans de multiples dépenses, vous DEVEZ avoir certains talents en électricité, plomberie, menuiserie et peinture. Les imprévues sont le lot quotidien des propriétaires d’immeubles. Si vous devez constamment faire appel à des corps de métier pour réparer et rénover, vous éliminerez une GROSSE partie de vos bénéfices futurs.

2-Avez-vous les reins suffisamment solides pour patienter de longs mois sans locataire? Parfois, les rénovations condamnent un logement. Ou bien, c’est le quartier voisin au vôtre qui séduit les futurs locataires. Les cycles économiques sont imprévisibles. Il y a eu et Il Y AURA des périodes creuses. Êtes-vous suffisamment à l’aise financièrement pour vous passer de plusieurs mois de revenus de location?

3-Avez-vous la fibre de l’entrepreneur? Gérer les logements ne représente qu’une partie de votre boulot de propriétaire. Vous devez aussi être habile administrateur. Attendez-vous à négocier avec les banquiers, les voisins, la Régie du logement, les autorités municipales, le fisc… Vous devez avoir des talents de comptable, de vendeur, d’enquêteur (quand votre locataire fout le camp avec VOS électroménagers), de concierge, d’agent d’immeuble… Autrement, ce sont là autant de postes budgétaires qui nécessitent de la main-d’oeuvre qualifiée ET onéreuse.

4-Avez-vous le temps nécessaire? Si vous avez un emploi à temps complet, attendez-vous à exécuter vos tâches de propriétaire le soir, le week-end et … même la nuit. Un réservoir d’eau chaude qui flanche ou une toiture qui fuie, ça n’a pas d’horaire!

Si ce que je viens de vous décrire ne vous dit rien qui vaille, sachez qu’il est quand même possible d’investir dans l’immobilier, mais SANS ces tracas. On trouve au Canada des dizaines de bons fonds immobiliers.

Sur la bourse de Toronto, vous trouvez d’intéressantes  fiducies immobilières (REIT) comme Cominar, Rio-Can, Northern Properties…etc. Vous avez aussi des Fonds Négociés en Bourse qui suivent l’immobilier comme les BMO, IShares, PowerShares et d’excellents fonds communs gérés activement qui ciblent l’immobilier mondial.

Manuvie, CIBC, Fidelity, TD, Sentry en offrent tous. Le Dynamique Immobilier Mondial géré par Oscar Belaiche a un historique de rendement de plus de 15 ans. Depuis sa création en novembre 1996, il affiche une moyenne annuel NET de frais de 7%! Un investissement de 100 000$ vaudrait aujourd’hui 280 000$. Ce genre de fonds prend des positions dans des projets actifs et rentables, dans de grands groupes immobiliers ou dans des sociétés qui tirent parti d’occasions formidables dans l’immobilier résidentiel et commercial.

Comme pour l’achat d’un immeuble vous pouvez, également  optez pour l’effet de levier. C’est-à-dire investir une partie et financer le reste de l’investissement par un emprunt bancaire. Ainsi, « l’expectative d’un revenu de placement » vous permettra de DÉDUIRE les frais d’intérêts de votre emprunt. Comparativement à un placement dans un plex ou un multilogement, vous pourrez vendre et obtenir votre argent en 48 heures. Et ce, sans notaire, sans taxe foncière, sans bonhomme Remax ou retard parce que votre acheteur « n’a pas passé à la banque »!

N’en doutez pas, cette méthode vous permet réellement d’investir dans la « BRIQUE » mais avec de la DIVERSIFICATION en prime!


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