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Pour un vrai débat politique public : il y a urgence(s) !

Publié le 03 avril 2012 par Mister Gdec

Pour un vrai débat politique public : il y a urgence(s) !Et si nous donnions enfin à cette campagne politique les moyens d’intéresser davantage les français, pour que ne se développe pas cette inquiétante abstention ? Sondeurs, foutez nous la paix ! Journalistes, faites enfin votre boulot ! Politiques, parlez-nous de vrais sujets !

Yen a marre ! Ça suffit ! Stop ! On est gavés ! On en peut plus ! Arrêtez immédiatement cette pollution sonore et visuelle qui envahit totalement notre espace mental de la seule alternative médiatiquement, politiquement et socialement acceptable, ce trouble bi-polaire entre Hollande et Sarkozy qui commence à non seulement nous agacer, mais à nous mettre sérieusement en colère ! Arrêtez de contraindre si artificiellement notre choix !

Assez de ces sondages – quand bien même ils nous seraient favorables – qui fleurissent tous les quatre matins au point que les uns effacent les autres et n’engagent que ceux qui les financent, tant ils sont si spécialement construits pour tel ou tel journal ou autre média…

Assez de cette formidable et odieuse entreprise de manipulation des masses populaires…

Arrêtez de nous bourrer le mou avec ces non-candidats qui ne font que remuer du vent, là où les français n’attendent, les sondages sont formels, qu’une seule chose : qu’on parle enfin des vrais sujets, et non cette campagne médiocre dont même Mr Mazerolle – c’est pour dire – est écœuré, au point de pousser un coup de gueule qui ne lui ressemble guère ce matin à la télé…

Donnez nous un vrai débat, évoquez de vrais sujets, et non des guignoleries qui font ressembler notre pays, aux yeux du reste du monde, à un gigantesque hôpital psychiatrique, en plein délire schizophrénique…

Parlez-nous des mesures enfin efficaces qui vont lutter un peu plus efficacement que vous ne l’avez fait jusqu’à présent, pendant trente ans, contre le véritable fléau qui fragilise nos zones sensibles, et les laisse potentiellement en proie aux dérives de toutes sortes… Dites nous comment vous allez enfin offrir un avenir plus ouvert à nos jeunes.

Dites nous ce que vous comptez faire pour rétablir une situation plus acceptable quant à l’accès aux soins qui se dégradent, à la gestion des hôpitaux devenue particulièrement préoccupante, et comment vous allez garantir l’égalité et la dignité de chacun en termes de santé, devenue si rapidement impossible qu’il n’est plus rare de voir dans certains milieux des gens au sourire édenté ou qui n’osent plus sourire parce qu’il ne peuvent plus se permettre des soins dentaires de plus en plus inaccessibles.

Proposez nous des mesures concrètes, lisibles, d’une ampleur correspondant aux enjeux, compréhensibles par tous, qui éradiquent enfin cette insupportable pauvreté , qui atteint des proportions inquiétantes (putain… 8 millions!) et indignes d’un pays dit « civilisé ». Comment allez-vous faire en sorte que les conditions de vie de nos concitoyens vont être améliorées, plutôt que de nous ressassez sans cesse cette litanie de l’austérité. Est-ce aux peuples d’Europe de payer une crise dans laquelle ils ne sont pour rien, là où les véritables responsables continuent de sévir en toute impunité, triomphe ultime de l’irresponsabilité publique, choquante pour beaucoup.

Expliquez nous comment vous aller enfin stopper cette intolérable spéculation immobilière qui empêche de plus en plus de gens d’accéder à un logement correct, digne, au point que les associations dont c’est la vocation évoquent une situation proche de celle de l’hiver 54… Devons-nous, devant l’absence d’action publique, bien souvent si dérisoire et marginale face à l’ampleur des besoins, nous résigner à attendre un improbable Abbé Pierre ?

Il n’est pas vrai de dire, c’est une facilité, que les français se désintéressent de la politique. Dites plutôt que vous ne savez pas les intéresser par des questions essentielles, plutôt que des sujets tellement techniques que personne n’y comprend rien, ou qui ne constituent qu’une mousse médiatique si superficielle qu’elle ne parvient même plus à masquer la médiocrité d’un bilan… D’où cette préoccupante abstention dont on nous dit qu’elle sera forte. A qui profite le crime ?

Étonnez nous. Car pour l’instant, le seul qui réussit à faire vraiment de la politique, qu’on l’aime ou pas, au point que même ses détracteurs soient contraints de l’avouer du bout des lèvres, quitte à mieux le caricaturer ensuite pour en réduire l’insupportable importance et le réel danger pour les intérêts de l’oligarchie, c’est Mélenchon.


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