PIB OCDE : +0,2% au 4e trimestre 2011

Le PIB réel de la zone OCDE a ralenti à 0,2% au quatrième trimestre de 2011, après une croissance de 0,6 % au trimestre précédent.

Toutes les composantes principales de la demande finale ont contribué à ce ralentissement à l’exception de la reconstitution des stocks dont la contribution est passée de -0,2 point au troisième trimestre à 0,0 point au quatrième trimestre. Malgré le ralentissement de la croissance de la consommation privée, de l’investissement et des exportations nettes au quatrième trimestre de 2011, leur contribution à la croissance globale est restée positive. La consommation des administrations publiques s’est contractée au quatrième trimestre en retirant 0,1 point à la croissance du PIB.

Contributions à la croissance du PIB réel de l'OCDE

Comptes nationaux trimestriels : PIB réel et composantes – taux de croissance et contributions à la croissance

Le ralentissement généralisé des composantes de la demande au quatrième trimestre diffère au niveau national, reflétant en partie des divergences de croissance.

La croissance du PIB aux États-Unis a accéléré à 0,7% au quatrième trimestre, principalement en raison de l’accumulation des stocks accrue et de la consommation privée plus soutenue, qui ont apporté respectivement 0,5 et 0,4 point à la croissance du PIB au quatrième trimestre. La consommation privée a été également le moteur principal de la croissance trimestrielle du PIB au Canada. En raison d’une chute substantielle des exportations nettes, la croissance globale est tombée à 0,4%, contre 1,0% au trimestre précédent.

Au Japon, l’économie a fortement chuté (-0,2%), après un rebond technique au trimestre précédent (1,7%). À l’exception de l’investissement et de la consommation des administrations publiques, toutes les autres composantes ont contribué à cette chute.

En France, la contribution positive des exportations nettes a été en grande partie compensée par le déstockage significatif, les contributions des autres composantes restant en grande partie inchangées comparées au trimestre précédent. En Allemagne, la contraction de la consommation privée et des exportations nettes ont tiré vers le bas la croissance globale du PIB à moins 0,2%. Au Royaume-Uni, la consommation privée, la consommation des administrations publiques et les exportations nettes ont apporté de meilleures contributions toutefois contrebalancées par la chute significative de l’investissement qui a retiré 0,9 point, comparé à une contribution positive de 0,8 au trimestre. précédent. En Italie, le PIB s’est contracté de 0,7%. Les exportations nettes ont apporté 0,7 point à l’économie mais toutes les autres composantes ont connu une croissance négative.