Le dernier sondage de la Fédération canadienne des entreprises indépendantes nous révèle que les PME du Québec, principal moteur de l’emploi, donc de création de richesse, s’inquiètent du marasme dans lequel baignent l’économie et les finances publiques :
- 95% des dirigeants de PME du Québec s'inquiètent de la capacité des gouvernements à équilibrer les finances publiques et 96% d'entre eux sont inquiets du fardeau de la dette.
- Plus de 90% d'entre eux estiment que la fonction publique (payée par les impôts et taxes de l'ensemble des contribuables) coûte trop cher alors que 93% jugent que la classe moyenne est trop imposée au Québec.
Leurs dirigeants préconisent de réduire la taille de l’État et la bureaucratie pour éviter la catastrophe appréhendée :
Les solutions proposées pour redresser les finances publiques
- La réduction de la rémunération (salaires et avantages sociaux) des fonctionnaires arrive au premier chef (54 % des mentions).
- Suivent en deuxième et troisième position : l'instauration d'un ticket modérateur (51 % des mentions) pour financer le réseau de la santé et l'abolition des commissions scolaires (48 % des mentions) pour transférer les économies aux écoles
Les solutions pour stimuler l'économie :
- L'allègement réglementaire (58 % des mentions), la création d'un fonds spécial avec les redevances perçues sur les ressources naturelles pour rembourser la dette (49 %) et la baisse de la taxe de vente du Québec (42 %) sont les trois priorités retenues.
Les solutions pour soutenir les PME :
- Le taux d'imposition des PME et les taxes sur la masse salariale au Québec sont les plus élevés au Canada et pèsent très lourd sur les petites entreprises qui croulent également sous une réglementation lourde et tatillonne.
Pour une économie plus prospère, les partis politiques doivent tenir compte des besoins des PME.