Le livre a tenté d’aborder l’animation, souvent avec bonheur.
En premier lieu avec les folioscopes, communément appelé avec facilité flipbook et qui n’était finalement qu’une forme plus pratique et plus simple à réaliser et à utiliser de la lanterne magique. John Barnes Linnett, bien qu’il n’était pas l’inventeur de ces petits livres (on n’est pas anglais pour rien) a déposé au XVIIIe sic-le un brevet de cette forme de livre sous le nom de Kinéographe, faisant donc implicitement référence au mouvement tout comme le cinéma plus tard.
En second lieu avec une forme encore plus ancienne puisque datant du moyen-âge, le livre animé, qui associait le volume ou le relief au mouvement (pop-up en anglais, mais terme ambigu depuis qu’Internet se l’ait approprié).
Ces formes animées de livres ont été propices à stimuler la créativité de nombreux artistes. On aurait pu penser que l’art vidéo allait jouer les fossoyeurs si certains artistes de cette forme artistique bien plus moderne n’allaient jouer avec elles.
J’en veux pour preuve ces deux exemples :
le flipbook
le popup.
Convaincu ?