I Just Want My Pants Back // Saison 1. 12 épisodes.
BILAN
L'an dernier, je vous parlais d'un pilote d'une toute nouvelle série de MTV : I Just Want My Pants Back. Et le résultat n'était pas mauvais, sauf que la suite est à double tranchant. En effet,
cette série se base deux trois principes. Le premier c'est son héros. Un bon héros, un personnage qui s'amuse et qui prend le temps de faire la fête. Mais qui est aussi en pleine crise
identitaire, et qui tente de retrouver celle qui pourrait bien être l'amour de sa vie. Evidemment, la fin de la saison va lui apporter sa réponse. J'ai bien aimé m'attacher à ce personnage même
si il n'est pas assez abouti à mon goût. En effet, j'aurais tant aimé que la série ne lorgne pas autant sur les facilités. Il y a tellement de choses à faire (et à dire). Ce personnage est jeune
et il tente de trouver du travail tout au long de cette première (et courte) saison. C'est ce qui m'amène à la seconde dynamique de I Just Want My Pants Back. En effet, la série fonctionne
également avec les fêtes. Chaque épisode, une fête. Un choix éditorial qui peut s'avérer périlleux, notamment dans la redite. Toutes les fêtes ne sont pas spécialement bonnes, et surtout toutes
n'apportent pas forcément leur lot de réponse. C'est ce qui fait qu'une partie des épisodes de la saison sont assez décevant.
Heureusement que le héros de la série est là pour remonter le niveau. Sans lui, je remarque que I Just Want My Pants Back ne serait pas grand chose, voire rien du tout. Cela me fait donc plaisir
de voir que le personnage arrive à porter la série vers le haut. Mais ses multiples rencontres avec des filles, ses amis, … tout ça est assez moyennement développé tout au long de la saison. Les
fêtes sont donc le fil conducteur et j'aurais peut être préféré que ce ne soit pas le cas. J'aurais sûrement préféré une série qui s'intéresse à un personnage, son quotidien (mais autre que toute
la partie fêtards), … I Just Want My Pants Back dépeint une jeunesse adulescente inconsciente de l'avenir mais qui malgré tout, tente de s'en construire un. Avec difficulté. La dernière dynamique
de la série c'est évidemment ses questions. Elle tente d'en poser sur la société, et comment elle est régie. Même si le propos peut parfois être assez lourd (ce qui est dommage car la série a
tellement de moyens pour ne pas rendre le propos imbuvable. Et notamment sur la fin de la saison quand on a déjà vu une bonne dose d'épisodes qui se ressemblent par pas mal d'aspects.
Note : 4.5/10. En bref, une mécanique un peu trop répétitive malgré quelques bonnes idées et de bons épisodes.