Pendant que François et Nicolas passent leur permis de conduire, nous… on bosse pour la France !

Voilà bien là un spectacle qui devient de plus en plus pitoyable et source de rejet de la part des français. Si l’on voudrait nourrir l’abstention, on ne s’y prendrait pas autrement :

Hollande et Sarkozy roue dans roue sur le permis de conduire

Nul doute que le permis de conduire et sa nécessaire refonte soient un sujet de préoccupation majeure pour la plupart de mes concitoyens, surtout parmi les plus jeunes… J’espère cependant qu’ils ne seront pas dupes de ce que cette promesse de sucrerie (pour ne pas dire sucette) à la sortie de l’école ne constitue pas en soi une raison de voter pour ces victimes consentantes du bi-partisme, si fiévreusement encouragé médiatiquement. Avec un intérêt complice… Si au moins ils parlaient de la manière dont ils entendent résoudre le chômage. Mais tant que ce système économique libéral qui produit tant de ravages ne sera pas remis en cause, cela ne saurait être le cas. Il lui est tellement consubstantiel, comme tente de le suggérer l’illustration de ce billet…

Loin de ce regrettable bi-partisme omniprésent qui est en train de détruire à petit feu la démocratie,  il est un mouvement et un homme qui de l’avis de tous permet à chacun de renouer avec la chose politique publique, de renouer avec le débat, et de réfléchir au sens même de l’action politique. Ce mouvement, c’est le Front de Gauche, et c’est pour cela que j’y suis, malgré cette étonnante tentative généralisée de nous réduire à des idiots aveuglés par une sorte de gourou. Celui qui porte notre voix, Jean-luc Mélenchon,  est apparu à deux reprises dans la petite lucarne, en début d’après-midi, puis de soirée. Il ne cesse de répéter que ce qui est en train de se passer autour de son nom lui survivra,  car la graine de la réflexion politique et du nécessaire combat contre les forces de l’argent ne s’arrêtera pas demain. Mais aucun des journalistes ne veut l’entendre, incapables qu’ils sont d’imaginer que nous puissions adhérer à un mouvement politique qui est présenté partout comme archaïque et datant des années 70… pour les moins médisants.

Au mépris de toute déontologie journalistique, ils n’ont peut-être même probablement jamais vu un meeting du Front de Gauche, et comment Mélenchon s’adresse à notre intelligence, et non à un quelconque suivisme de rigueur effectivement dans la plupart des autres formations politiques… Ils vont avoir des surprises. Car  bien que la facilité veuille que l’on tente de nous caricaturer en enfants de chœur de l’armée rouge, menés à la baguette par une (bien mauvaise en vérité) réincarnation de Georges Marchais, il y a parmi nous, pour seul exemple de notre diversité,  des cadres qui adhèrent au Front de Gauche justement parce qu’ils sont un peu trop lucides sur ce qui est en train de se passer, et veulent stopper cette machine infernale  du libéralisme et ses rouages qui broient sans états d’âme l’être humain. Ne devrait-il pourtant pas être le cœur de tout projet politique ? C’est le sens de notre devise, l’Humain d’abord. Mais il semblerait que certains ne l’aient pas encore remarqué, et préfèrent se rassurer en ne voyant en nous que des victimes sans cervelle d’un stalinisme d’arrière salle… ils continuent de nous regarder avec de vieilles lunettes alors que nous sommes d’un nouveau monde, où de nouvelles forces s’éveillent. Comme ils vont être surpris !

Post-scriptum : François, notre projet, lui, est SOCIALISTE ! Pour de vrai…