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Les conséquences imprévues de 68

Publié le 09 avril 2012 par Christophefaurie
Dans les années 60 les intellectuels voulaient libérer l’homme des entraves de la société. Aujourd’hui, l'individu est affligé de pathologies nouvelles. Conséquences imprévues.
C’est ce qui m’a paru ressortir d’une interview de Mme Hirigoyen, psychanalyste, par France Culture, il y a quelques jours. J’en retiens qu’elle a vu les maux de ses patients passer de la culpabilité au « narcissisme ». Addiction (Internet, sexe…), sentiment de ne pas être à la hauteur, « perversion morale », qui consiste, apparemment, à ressembler à M.Sarkozy : être mégalo, se vendre, séduire, arranger la réalité à son avantage…
Le livre qu’elle défendait parlait « d’abus de faiblesse ». Mais ceux qui l’interrogeaient avaient plus intéressant à dire que de la laisser parler. Du coup, je me suis demandé ce que signifiait être faible.
C’est tenir à quelque chose. Alors, facile de vous plumer. Exemple. Vous tenez à votre famille. Il est aisé de jouer sur les horaires extensibles de l’entreprise pour vous disqualifier de toute promotion ou vous pousser au divorce.
La perversion est logique dans un monde individualiste, puisque chacun se croyant seul au monde ne peut que chercher à exploiter son prochain. Le plus simple pour cela est « l’injonction paradoxale » : rendre l’autre fou.
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