Le texte de Jacques Attali dans L'Express numéro 3170 était bon. Je le dis d'autant plus facilement que je n'ai pas manqué de brocader le même Attali pour d'autres textes médiocres.
Cette fois, Jacques Attali se place au lendemain du deuxième tour avec le titre suivant : "7 mai : gueule de bois". Il explique qu'en cas de victoire de François Hollande, celui-ci expliquera que la situation financière de la France est épouvantable et pire que ce qu'il avait imaginé et que, du coup, une hausse brutale des impôts est inévitable. Une chose est sûre : si François Hollande l'emporte il n'aura pas deux jours de répit. Avoir déclaré que la finance était son "ennemie" quand on veut diriger un pays qui a 1700 milliards de dettes à refinancer en permanence est, au mieux, une bêtise, au pire une faute lourde. Bien sûr, celà fait plaisir aux oreilles des militants mais, à partir du 7 mai, François Hollande devra faire les yeux doux à son ennemie pour qu'elle accepte d'acheter de la dette française. Pas sûre que l'ennemie l'achète aussi facilement et pour une rémunération aussi faible...