Qu'est-il donc arrivé au directeur de Science Po ?
"Richard Descoings, le directeur de Sciences Po — depuis 16 ans (on se demande à quoi sert cette précison), a été retrouvé mort mardi, nu "sur son lit" dans une chambre d'hôtel de Manhattan" annoncait L'Express mercredi, citant une source selon laquelle d'autres personnes auraient pu se trouver dans la chambre à un moment donné. L'ordinateur portable et le téléphone du serviteur de l'Etat ont également été jetés par la fenêtre de sa chambre et retrouvés quatre étages plus bas. Des voix maculines auraient été entendues par des témoins dans sa chambre... Mais depuis plus rien ne filtre. Le mot "nu" a disparut sur compte rendu du journal Le Point. "La mort du directeur de Sciences Po reste inexpliquée" titre libé. "L'autopsie de Richard descoings pas concluante" enchaine Le Monde. Richard Descoings est mort conclue sobrement Le Figaro.
Est-ce réellement une enquête qui piétine, ou un retour à la pruderie des médias français après l'affaire DSK, au moment ou Nicolas Sarkozy salue un grand serviteur de l'Etat ? Force est de constater qu'à part quelques tabloids comme 20 Minutes, nos médias restent étrangement discrets sur l'affaire.
S'agit-il d'un accident à la suite d'un jeu érotique ? serait la question qu'il ne faudrait pas poser. Bien sûr, à ce stade de l'enquête il convient de rester prudent et il peut aussi bien s'agir d'une rupture d'anévrisme, ou d'une attaque cardiaque foudroyante, mais le fait qu'un ordinateur portable et un téléphone aient été jetés par la fenêtre, la nudité du corps, tous ces indices semblent indiquer une autre piste. On ne peut en effet manquer de penser à la mort de David Carradine, l'acteur célèbre de Kill Bill retrouvé nu dans la penderie de sa chambre d'hôtel à la suite d'un acte auto érotique fatal, mais encore à celle du banquier Stern, découvert sans vie sur son lit, revêtu d'une combinaison en latex.
Enquête à suivre...