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Les riches quêteux

Publié le 14 mars 2008 par Raphael
J’t’aime ben pareil, mais tu me dois encore 50 $


Le chauffeur de taxi demande au monsieur en veston d’acquitter sa course. En train de demander à son ami de lui « prêter » une de ses amie pour un rendez-vous galant, le monsieur en veston tend sa carte de crédit. Deux minutes plus tard, elle lui est retournée. Vide. Il se tourne vers son ami : « gros, as-tu un 20 $. » Bienvenue chez les riches quêteux.
Dans le besoin, c'est-à-dire toujours, le riche quêteux a l’apparence distinguée et le compte de banque vide. Habillé à la dernière mode, il dévoile son jeu en empruntant argent, chemise et cigarette.

That’s how the rich stay rich : en quêtant! Combien en connaissez-vous de ces mannequins du dimanche, carte de crédit suspendue et votre plus belle chemise sur le dos?
À la manière d’un seigneur médiéval, il prélève un impôt sur ses ouailles. Son entourage l’entretient. Il opère sur la corde sensible. « Awèye, c’est juste une chemise, 20 $ et ta meilleure amie pour la soirée, tu ne peux pas me refuser ça! »
Pendant qu’il accumule votre richesse sur son dos, il a l’air dans le vent. Top fashion!

Le phénomène des riches quêteux en cache un autre. Vivre au-dessus de ses moyens n’est que la première étape. La deuxième est de vous emprunter les clés de votre auto.
À force de crier au prêt, ces riches quêteux détériorent le crédit du reste de la population. Qui a envie de prêter ses disques ou 50 $ après avoir fait affaire à ce genre d’individu? J’oubliais, les riches quêteux remboursent seulement le plus pressant : les agences de recouvrement.


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