Les 5 romans (que j'apporterai au DLE du dimanche 15 avril 2012)

Bonjour Daniel
Bonjour à celles et ceux qui viendront au DLE de dimanche
Bonjour aux zotres
Comme chaque année au printemps, Daniel sort de sa Suisse natale pour un week-end hexagonal et nous fait l'honneur d'assister à un DLE dominical. Cette fois, le rdv est fixé à 20h au restaurant Les 2 Oliviers, 22 rue de Vaugirard (6e) (site ici). Infos pratiques sur le blog des Dîners Livres Echanges

Voici les 5 romans que j'apporterai.
Jane Austen
Pride and Prejudice
Je ne lis plus en anglais et je n'ai toujours pas envie de me plonger dans l'oeuvre d'Austen après ma tentative non concluante avec le pourtant fort court Lady Susan.
Béatrix Beck
Léon Morin prêtre
Prix Goncourt 1952. J'adore ce roman qui dépeint à merveille les relations particulières entre une jeune femme et un prêtre pendant la 2e guerre mondiale. Il y a peu de critiques de ce livres sur le net et aucune ne m'a convaincue. Il faut dire que la plupart se concentrent le fait que Barny trouve la grâce alors que tout ce que j'ai retenu du roman est sa passion impossible et son désir charnel pour cet homme interdit. Comme quoi, on lit ce que l'on veut lire. J'ai aussi beaucoup aimé le film de Melville (1961) avec Belmondo et Riva et la version télé avec Renucci et Garcia.
Antoine Blondin
Un singe en hiver
Prix Interallié
Je n'ai pas pu terminer ce livre pourtant culte car je suis totalement insensible à l'écriture de Blondin. J'avoue que je ne suis pas très fan non plus du film de Verneuil (1962) avec Gabin et Belmondo qui en a été tiré. Eh oui, parfois il faut accepter de passer à côté de classiques.
Serge Brussolo
Iceberg Lieutenant
Vous reprendrez bien un peu de glace après cet hiver clément ? Le livre est plein de défauts et la fin est abracadabrantesque mais l'atmosphère est oppressante à souhait au début. Brrrrr !
René-Victor Pilhès
L'hitlérien
Un livre sur le fil du rasoir dont il m'est difficile de parler par manque de culture géopolitique en général et concernant l'état d'Israël en particulier. La question sous jacente est plus ou moins : est-il possible de critiquer Israël sans se faire taxer d'antisémitisme mais l'angle de traitement est un brin ambigu et l'on a du mal à percevoir jusqu'où va la mise en abime et la part de distance romanesque par rapport au sujet.