Le pouvoir de l 'imaginaire ( 158) : la "réalité" des trous noirs (1)

Ainsi que je vous l’avais promis , je me prépare à  vous présenter , dans la suite du POUVOIR DE L’IMAGINAIRE   ma synthèse  suivie de ma critique  du dernier numéro  de DOSSIER  POUR LA SCIENCE :LES TROUS NOIRS .

Pour vous en cerner tout le contenu  j’ai pris soin  de vous présenter d’abord  la photo du plan  avec les titres des articles et leurs auteurs. Je ne vais pas m’intéresser à tous  ,car  j’ai déjà offert à mes lecteurs de nombreux articles  développant tel ou tel point ….Toutefois et exceptionnellement si un lecteur désirait  poser des questions sur tel ou tel article je lui laisse toute latitude pour m’envoyer ses questions ……

Pour aujourd’hui ;  je vais reprendre à mon compte  les points les plus cruciaux de l’avant –propos de JEAN PIERRE LUMINET,  les développer , les compléter ou les critiquer…MAIS J’AI BEAUCOUP DE RESPECT POUR CE SCIENTIFIQUE  ET JE RESTERAI TRES SOFT  , soyez en surs ….  et ce sera plus  des remarques sous forme d’interrogations que de mises en cause directe  de ses concepts  et conclusions ….. Mais d’abord , peut-être vous posez vous la question : pourquoi ces sujets m’intéressent ils autant ?......

1°/L’ AVENTURE PERSONNELLE   DE MA PASSION POUR L’ASTRONOMIE

C’est en mars –avril 1945,  après qu’il soit revenu exténué de son parachutage derrière les lignes allemandes et qu’il m’eut fait cadeau de sa paire de jumelles  que mon oncle JEAN HARTMANSHENN   a déclenché ma passion pour l’astronomie … Car j’ai alors pu regarder  la Lune et y constater la présente de reliefs  circulaires  et autres détails ….C ‘est ensuite la bibliothèque paroissiale de l’abbé MOREAU à GASSERAS , près de MONTAUBAN   qui m’a permis de lire tout ce qu’elle contenait  comme œuvres de CAMILLE FLAMMARION …….J ‘étais fasciné par les figures d’étoiles binaires éclairant  des paysages de planètes fictives …..etc.

Mais la vie ne suit pas son cours sur des rails et bien  que devenu scientifique professionnel mon intérêt  ,  s’était affadi jusqu’à ma rencontre avec   HUBERT REEVES   à une conférence faite à SACLAY  dans les années 80…Il est un peu plus jeune que moi   ; il a subi un parcours dédié à l’ astrophysique  tandis que je pratiquais avec  FREJACQUES la séparation isotopique  et son « nuage de  problèmes » labo ou industriels …. Malgré tout sa réponse à la question d’EDGAR SOULIE  mon collègue, sur  les bulles d’univers d’antimatière éventuelles  ne me satisfait pas   et cela suffit pour   faire renaitre ma passion …  Voilà !ne réveillez donc pas le chat qui dort ! 

  2) : L’INVENTION DU TROU NOIR : ENFANT NON DESIRE D’EINSTEIN

J’ai déjà raconté en détail  et plusieurs fois les scénarios possibles des formations de trous noirs …Je reviens sur des points que j’avais laissé échapper : pour être si  génial, le grand ALBERT  n’en était pas moins parfois un peu flemmard ! Il passa peu de temps en réalité à rechercher des solutions exactes à ses équations de la gravitation (« Débrouillez-vous tout seuls ! »)….Aussi fut il plutôt impressionné et un tantinet fâché quand KARL SCHWARZCHILD   décrivit le champ gravitationnel  produit par  un corps matériel( tel qu’une étoile) , a symétrie sphérique , dans le vide ….. Lorsqu’on approche progressivement tout près du centre de l’étoile  , le champ de gravitation semble devenir infini …..Vous me direz que cela  se laisse presque deviner d’après la loi de  NEWTON  ( f= kmm’/D² si D²>0)..A une certaine distance, baptisée aujourd’hui  RAYON DE SCHWARZCHILD le champ devient infini  , la variable temps disparait des équations  et l’espace « semble » devenir infini ???La valeur de ce rayon est , r=2GM/c² ( G= Cte de gravitation  , M=masse étoile , c= vitesse lumière)

Comme  SCHWARZCHILD  avait ensuite poussé le problème  en touche en montrant  qu’il impliquait un gradient de pression de valeur infini pour comprimer AUTANT la matière et descendre à ce rayon tout petit  …et puis s’était empressé de mourir des suites de la guerre russo-allemande , ; tout le monde s’est empressé de dire que physiquement   on voyait mal des matériaux de densité infinie   et que les singularités d’origine mathématique restent dans le domaine du mystérieux  ( et peut-être de l’inutile !)…..Mais l’histoire n’est pas finie !

  A suivre