The Darkest Hour

The Darkest Hour est le second film de Chris Gorak avec Emile Hirsch (Sean), Max Minghella (Ben), Olivia Thirlby (Natalie) et Rachael Taylor (Anne) dans les rôles principaux. L’histoire s’intéresse à Sean et Ben, deux jeunes hommes qui entreprennent un voyage d’affaires à Moscou. Dans la boîte de nuit la plus branchée de la ville, ils rencontrent par hasard Natalie et Anne, deux jeunes américaines. Ils ont à peine le temps de faire connaissance qu’ils sont soudainement interrompus par une attaque surnaturelle. Après avoir vécu terrés quelques jours dans les sous-sols, ils ressortent pour découvrir une ville déserte. Le monde semble immobile alors qu’une force terrifiante et invisible les guette. S’ils veulent avoir une chance de survivre, ils vont absolument devoir découvrir qui sont ces êtres venus d’ailleurs et ce qu’ils veulent. C’est à ce prix qu’ils pourront les combattre, s’ils en sont capables…

Je me souviens avoir hésité à aller voir ce film en salle au moment de sa sortie car même si la bande annonce était plutôt alléchante, je craignais beaucoup que le scénario ne soit pas à la hauteur. Et malheureusement, mes craintes se sont justifiées puisque même si le film n’était pas fondamentalement mauvais, la faiblesse du scénario et ses multiples incohérences ont finalement eu raison de moi. Je veux bien que le film soit relativement flou sur certains éléments car malgré tout, cela reste de la science-fiction et il faut parfois ne pas tout expliquer pour entretenir le mystère, mais je pense qu’un minimum de cohérence est quand même souhaitable si on ne veut pas donner l’impression au spectateur qu’il perd son temps. Et en l’occurrence, c’était tout sauf cohérent. C’est dommage car visuellement parlant, les effets spéciaux étaient plutôt réussis et donnaient beaucoup d’intérêt à chacune des disparitions. Néanmoins, les effets spéciaux, aussi beaux soient-ils, ne suffisent pas à assurer la qualité d’un film. Et encore plus dans ce cas-ci où, si on les enlève, il ne reste plus grand chose sinon un honorable téléfilm d’action.

Côté casting, le constat est sensiblement le même puisqu’aucun des acteurs ne m’a vraiment emballé, si ce n’est peut-être Emile Hirsch. Il est évidemment très loin de sa magnifique performance de Into the Wild mais dans les quelques rares moments un peu sérieux du film, il est tout de même parvenu à tirer son épingle du jeu. Quant aux autres, je les ai trouvé assez insipide. D’ailleurs, je dois avouer que je me suis très vite désintéressé du sort de l’ensemble des personnages, c’est généralement un signe qui ne trompe pas. Je tiens toutefois à nuancer mon propos en précisant que c’est davantage les personnages (et le film) que je remets en cause et non pas le talent des acteurs. Effectivement, j’ai par exemple beaucoup apprécié la performance de Max Minghella dans The Social Network alors qu’il n’interprétait pourtant qu’un second rôle.

En conclusion, The Darkest Hour est un film qui, malgré un concept de départ intéressant, manque cruellement d’ambition. Et cela s’en ressent terriblement tant le film peine à réellement captiver, la faute notamment à un manque de profondeur des personnages. Bref, un film tout à fait dispensable !