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Le premier plan d'aménagement et de développement pour le Grand Montréal tiendra-t-il sa promesse d'un développement durable?

Publié le 10 avril 2012 par Ecoactualite @ecoactualite
Le premier plan d'aménagement et de développement pour le Grand Montréal tiendra-t-il sa promesse d'un développement durable?
Les environnementalistes se félicitent de l’approbation par le gouvernement du Québec, le 12 mars dernier, du premier Plan métropolitain d’aménagement et de développement (PMAD) de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Cette Communauté regroupe 82 municipalités et son territoire est l’habitat de la moitié de la population du Québec (3,7 millions de personnes). Et ce Plan métropolitain a comme fonction d’encadrer le développement de la région de Montréal pour les 20 prochaines années.  Rappelons que le Plan métropolitain a été adopté à la quasi-unanimité par les maires participants, le 8 décembre 2011. Un seul maire a voté contre le Plan, soit Guy Pilon, maire de Vaudreuil-Dorion. Lors de la cérémonie d’approbation du Plan par le gouvernement du Québec, monsieur Claude Lessard, ministre des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire, a dit : « une nouvelle page de l’histoire de la métropole s’écrit aujourd’hui 1 ». Avec comme fil conducteur le développement durable, le Plan métropolitain propose principalement :
  • une densification urbaine,
  • un plus grand développement du transport collectif,
  • la protection et la conservation des milieux naturels,
  • la création d’une Trame verte et bleue. 

Un plan sur 20 ans suppose une longue attente avant d’atteindre les objectifs qu’il s’est fixés. Le Plan tiendra-t-il sa promesse d’un développement durable pour le Grand Montréal?

Le premier plan d'aménagement et de développement pour le Grand Montréal tiendra-t-il sa promesse d'un développement durable?

Boisés, terres agricoles et golf Saint-François à Laval
(Photo: Marcel Bruneau, printemps 2008)

L’adoption du PMAD est, selon François Cardinal (éditorialiste au journal La Presse), le résultat de deux victoires. Il y a d’abord la victoire des maires et des villes qui ont réussi pour la première fois à s’entendre sur un document contraignant, puis celle « des citoyens ou de la société civile en général parce que si le plan a été élaboré par les villes et les maires, il a été largement bonifié par les citoyens, les organismes communautaires, le mouvement écolo, enfin tous les groupes qui ont pris la peine de se déplacer pour faire valoir leurs opinions 2 ». Les citoyens ont été consultés un samedi, avant la rédaction du Plan. Ensuite, environ 1400 personnes ont participé aux audiences publiques pendant lesquelles ont été présentés verbalement 225 mémoires (sur les 344 mémoires déposés). « C’est énorme! », de dire M. Cardinal qui ajoute que toutes ces consultations ont permis de donner « plus de dents au Plan ». Ainsi, la cible des aires protégées est passée de 12 à 17 %, en harmonie avec la Convention de Nagoya sur la biodiversité, et l’objectif des déplacements en transport en commun de 30 % en 2021 a été relevé à 35 % d’ici 2031 (ils sont actuellement à 25 % en période de pointe le matin). Selon F. Cardinal, le « gain le plus intéressant 3 » est l’idée de mettre sur pied une Trame verte et bleue (page 166 du PMAD 4) inspirée de la ceinture verte de certaines villes du Canada (Toronto, Vancouver, Ottawa) et d’ailleurs dans le monde (Londres, Berlin. Amsterdam, etc.). Autre source d’inspiration : le projet défendu depuis 2007 par les Partenaires du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal (PPÉAM 5), de créer un parc écologique couvrant un territoire qui dépasserait largement les limites de la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM). Ainsi, le PMAD invite les municipalités situées à l’extérieur de la CMM « de collaborer à l’élaboration de ce projet qui pourrait être un prolongement de la Trame verte et bleue » (page 158 du PMAD). 
En effet, les Partenaires du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal (PPÉAM) ont joué, par leur mobilisation, un rôle déterminant dans la création de la Trame verte et bleue. Ces Partenaires regroupent plus de 90 organismes, dont 16 villes et arrondissements (Boisbriand, Boucherville, Hudson, Longueuil, Notre-Dame-de-l'Île-Perrot, Rosemont-La Petite-Patrie, Le Plateau-Mont-Royal, etc.), et le but du PPÉAM (page 158 PMAD) « est de protéger et de mettre en valeur une mosaïque de forêts, de milieux humides, de corridors verts et d’îles reliés entre eux par les grands cours d’eau qui sillonnent le Québec méridional », car là réside la plus riche biodiversité du Québec. Ce projet vise ainsi à sauvegarder un minimum de 12 % du territoire du sud-ouest du Québec, une zone écologique désignée sous le nom de « domaine bioclimatique de l’érablière à caryer cordiforme » qui couvrirait un territoire s’étendant des Basses-Laurentides à la frontière des États-Unis, et de Sorel à la région du Suroît (partie sud-ouest de la Montérégie, entre Montréal et l’Ontario) 6. La Trame verte et bleue propose de mettre en valeur les paysages, les milieux naturels et le patrimoine bâti, tous d'intérêt métropolitain, « dans une perspective intégrée et globale, à des fins récréotouristiques » (page 166 du PMAD). Le Plan métropolitain précise que La Trame verte et bleue s’appuiera principalement sur les éléments suivants : les aires protégées, de même que les 31 bois métropolitains et 52 corridors forestiers identifiés par la Communauté et non encore protégés; les milieux humides (la plupart non encore protégés), les rives et le littoral; les paysages d’intérêt métropolitain (exemples : les collines montérégiennes, le fleuve Saint-Laurent, les rivières, les bois métropolitains, etc.) et le patrimoine bâti d’intérêt métropolitain (exemples : le canal Lachine, le Vieux-Montréal, l’ensemble Mont-Royal/McGill, l’archipel de la Rivière des Mille Îles, etc.). Notons que les corridors forestiers visent à relier les parcelles boisées afin de favoriser les échanges entre les espèces. En outre, dans le but d’appuyer les initiatives locales et régionales d’acquisition et de protection d’espaces boisés, la Communauté mettra sur pied, en collaboration avec de nombreux partenaires, un chantier « Financement » afin d’assurer « la création et le fonctionnement d’un fonds métropolitain d’acquisition d’espaces boisés » (page 155 du PMAD). Enfin, la Communauté souhaite vivement la collaboration de Québec pour un financement stable et à long terme en vue d’acquérir moult milieux naturels.
Les porte-paroles des Partenaires du Parc Écologique de l’Archipel de Montréal (PPÉAM), messieurs Tommy Montpetit et David Fletcher, déclaraient, le 16 décembre 2011, que « le PMAD est la plus grande percée à ce jour, pour la conservation de la biodiversité dans notre région ». Bien sûr, il faut saluer cette avancée; mais selon Louis-Gilles Francoeur (Le Devoir du 20 janvier 2012), le Québec a besoin « d’un plan national sur la protection de la biodiversité 7 » et au Canada, « seul le Nouveau-Brunswick s’est doté d’une stratégie sur la biodiversité afin de coordonner les actions des différents ministères ». Dans les années 1980, dit-il, les « nouvelles valeurs environnementales au Québec » ont subi le « double discours du secteur privé et du gouvernement » alors que « … tout le monde se disait favorable à la protection de l’environnement, mais “dans le particulier” (comme disait le grand-père de L.-G. Francoeur), patronat, industriels et universitaires asservis aux forces économiques ont fait pression en sourdine pour que l’on ménage leurs fiefs… ». Encore aujourd’hui, on oppose souvent économie et environnement et il est plus que temps que les choses changent. Un autre objectif intéressant du Plan est d’augmenter le couvert forestier à une valeur de 30 %, alors qu’il est actuellement de 19,2 % pour tout le territoire terrestre du Grand Montréal. En dessous de 30 %, on observe généralement une diminution significative de la biodiversité. Conséquemment, afin d’augmenter le pourcentage du couvert forestier, le Plan a mis un chantier  « Reboisement » à son Plan d’action. Voilà une autre bonne nouvelle!
Une écharde dans le « pied » du Plan métropolitain : absence de gel du dézonage agricole
Le projet du Plan métropolitain (PMAD) proposait de geler le dézonage agricole pour une période de 5 ans alors que plusieurs groupes dont l’Union des producteurs agricoles, les Conseils régionaux de l’Environnement (CRE) de Laval et de Montréal, la Fondation David Suzuki et Nature Québec demandaient avec insistance, au moment des consultations publiques, un gel de 20 ans (jusqu’en 2031, année où le Plan arrivera à échéance). « Force est de constater que l’absence de référence explicite au gel du dézonage agricole (dans la version définitive du Plan) semble avoir suffi pour rallier les maires de la couronne Nord férocement opposés à la version originale du PMAD 8 », affirme J.C. Gagné du journal La Terre de chez nous, le 9 décembre 2011. Aussi il est très inquiétant de constater « que 49 % de la zone agricole permanente à Laval n’appartient plus aux agriculteurs et aux horticulteurs, mais à plus de 4000 propriétaires qui sont généralement des promoteurs, des développeurs, des compagnies à numéro, de simples citoyens ainsi que la Ville de Laval  9 et 10 », révèle une étude récente réalisée par le Conseil régional de l’environnement (CRE) de Laval. Ce pourcentage élevé est une alerte, il indique clairement selon M. Guy Garand, directeur du CRE de Laval, que parce que le « message n’est pas clair », la pression spéculative sur les zones agricoles devient énorme.   « Le PMAD dit… que d’ici les vingt prochaines années, le développement se fera à l’intérieur de la zone blanche actuelle (zone blanche : zone où le développement peut se faire), sans empiéter sur la zone verte 11 ». Voilà ce qu’a affirmé le président de la CMM et maire de Montréal, M. Gérald Tremblay, lors de l’adoption du PMAD, en décembre dernier. Cela devrait rassurer le commun des mortels, mais par ailleurs, le Plan métropolitain affirme à la page 98 : « … certaines parties du territoire métropolitain pourraient connaître des situations particulières justifiant une modification du périmètre métropolitain (le périmètre métropolitain délimite l’espace à urbaniser d’ici 2031). Ainsi les MRC (Municipalités régionales de comté) et les agglomérations (Montréal et Longueuil) pourront soumettre à la Communauté (CMM) des demandes de modifications du périmètre métropolitain afin de reconnaître les besoins exceptionnels exprimés par certaines municipalités pour les besoins résidentiels, institutionnels et économiques ». Aussi comment ne pas être inquiet? D’un côté, le président de la CMM nous rassure en nous disant que tout le développement se fera en zone blanche et d’un autre côté, le PMAD avance qu’il pourra y avoir dézonage pour des « besoins exceptionnels »! Avec raison, M. Christian Simard, directeur de Nature Québec, y va d’une mise en garde contre le « régime d’exception 12 » qui risque de s’instaurer. Les mécanismes mis en place seront-ils suffisants et assez efficaces pour assurer la protection des terres agricoles? La CMM examinera chaque demande de dézonage qui lui sera soumise selon une série de critères énumérés dans le PMAD et ensuite, celle-ci sera acheminée à la Commission de protection du patrimoine agricole du Québec (CPTAQ), un organisme gouvernemental.   La zone agricole occupe 58 % du territoire de la CMM. Situées non loin des régions habitées et fournissant environ la moitié de la nourriture produite au Québec, les terres agricoles sont une véritable richesse collective. Il est donc impérieux de les protéger. La CMM, les MRC et la CPTAQ ont donc la responsabilité de protéger nos terres agricoles et tous devraient travailler dans le même sens afin d’éviter les abus. La société civile devra elle aussi être particulièrement vigilante... Conditions pour le succès du PMAD
Plusieurs ingrédients sont nécessaires au succès du PMAD. Il faut d’abord assurer le suivi du Plan. Pour y parvenir, la CMM créera une Agora métropolitaine qui laissera « une grande place à la société civile2 », affirme F. Cardinal. Elle sera formée de huit élus et de huit représentants de la société civile et ces derniers seront choisis par l’Institut de politiques alternatives de Montréal (IPAM 13) que préside Phyllis Lambert (architecte bien connue). La première rencontre aura lieu à l’hiver 2013 et ensuite, tous les deux ans. L’Agora permettra aux parties de s’informer, d’échanger, de débattre et de proposer des idées quant à la mise en oeuvre du PMAD. De plus, la CMM produira un rapport bisannuel qui fera principalement l’évaluation des progrès réalisés dans l’atteinte des objectifs du Plan métropolitain et des actions qui y sont proposées. Enfin, la CMM a mis sur pied l’Observatoire du Grand Montréal: un espace de diffusion d’informations et de données sur le Grand Montréal, ses cinq secteurs et ses 82 municipalités. Cet observatoire permettra également de comparer la région à d’autres métropoles du continent nord-américain.
« Le succès du PMAD dépendra de sa mise en oeuvre 12 », affirme Guy Garand du Conseil régional de l’environnement (CRE) de Laval. Et selon le Conseil régional de l’environnement (CRE) de Montréal (8 décembre 2011), le PMAD « permettra à la région d’avoir une base pour construire la métropole de demain, mais devra absolument être bonifié avant 2031 pour véritablement y parvenir 14 ». Le PMAD « représente un début incontournable pour que la région se construise une véritable métropole durable », affirme le CRE de Montréal (12 mars 2012), lequel précise aussi que « les efforts devront se concrétiser dès à court terme sur le terrain, et donc nécessiter mesures et investissements importants en transports collectifs, en protection des milieux naturels et du territoire agricole… 15 ». Enfin, le CRE de Montréal ajoute que « les choix financiers du gouvernement du Québec en terme de transports collectifs » sont « une des clés du succès de ce PMAD 14 ». En effet, la CMM estime que le développement d’un réseau de transport collectif demandera un investissement de près de 23 milliards de dollars. Aussi « des objectifs déjà inclus devront être bonifiés », affirme le CRE de Montréal; par exemple, « les seuils de densité des nouveaux ménages dans les zones TOD (Transit Oriented Development : un aménagement centré sur le transport en commun) auraient dû être fixés à 60 % et non à 40 %  16 ». La CMM a aussi prévu un Plan d’action (2012-2017) 17 qui établit la liste des principales mesures pour la réalisation du PMAD. Ainsi, au cours des prochains mois, la CMM adoptera des programmes qui favoriseront deux objectifs : la réalisation de quartiers dont l’aménagement sera axé sur le transport en commun, ainsi que la mise en œuvre de la Trame verte et bleue du Grand Montréal.

Le premier plan d'aménagement et de développement pour le Grand Montréal tiendra-t-il sa promesse d'un développement durable?

Érable argenté sur l'île Saint-Joseph
(pour plus de photos, cliquez ici)

Enfin, deux bonnes nouvelles nous sont parvenues récemment à propos de la création de la Trame verte et bleue. Tout d’abord, Québec a annoncé, le 27 février dernier, la mise en réserve de trois grandes îles de la rivière des Mille Îles : les îles Saint-Joseph, aux Vaches et Saint-Pierre 18. « Ces îles sont des pièces importantes de la trame verte et bleue du Grand Montréal, tant par leur localisation que par la grande richesse de leurs écosystèmes. 19 », affirme Karel Mayrand, directeur général pour le Québec de la Fondation David Suzuki. (Soulignons que, depuis 2008, l’organisme Sauvons nos trois grandes îles de la rivière des Mille Îles 20 s’est donné comme mission de sensibiliser les citoyens et les élus à la nécessité de protéger ce « joyau naturel »). Ensuite, Monsieur Raymond Bachand, ministre des Finances du Québec, a annoncé, le 20 mars dernier, l'investissement de 50 millions sur cinq ans pour la réalisation de projets visant l’établissement de la Trame verte et bleue du Grand Montréal et deux des projets retenus sont, d’une part, la création d’un parc le long de la rivière des Mille Îles et d’autre part, l'aménagement d'un sentier cyclable et pédestre traversant le Grand Montréal, d'Oka à Mont-Saint-Hilaire 21. Le travail commence à peine; il faudra beaucoup d’efforts et une forte conscience écologique pour que la Trame verte et bleue soit un succès dont les citoyens puissent être fiers. Les municipalités régionales de comté (MRC) et les agglomérations (Montréal et Longueuil) du territoire métropolitain auront deux ans, à partir de la date d’entrée en vigueur du PMAD (le 12 mars 2012), pour se conformer au PMAD sur leur territoire. Ensuite, chaque municipalité disposera d’une période de six mois pour réviser sa réglementation d’urbanisme. Précisons que le Plan métropolitain sera révisé dans cinq ans. Conclusion Pour conclure, souhaitons que la vision du développement et de l’aménagement du Grand Montréal présentée dans le Plan métropolitain (PMAD) puisse rassembler les différents acteurs nécessaires à son succès et cela, pour le bien commun. Le développement durable que promet le plan ne sera pas un vain mot si les maires restent solidaires et si Québec maintient son appui. Aussi la société civile devra continuer à exercer son rôle en ne relâchant pas sa vigilance…  Références:
  1. http://www.ledevoir.com/politique/montreal/344919/plan-metropolitain-d-amenagement-et-de-developpement-feu-vert-au-nouveau-plan
  2. http://www.radio-canada.ca/audio-video/pop.shtml#urlMedia=http://www.radio-canada.ca/Medianet/2012/CBF/CestBienMeilleurLeMatin201203150815_5.asx
  3. http://blogues.cyberpresse.ca/avenirmtl/2011/12/08/pmad-montreal-aura-enfin-sa-ceinture-verte%E2%80%A6/
  4. http://pmad.ca/fileadmin/user_upload/pmad2011/documentation/20111208_pmad.pdf
  5. http://www.greencoalitionverte.ca/parc/Parc%20ecologique%20de%20lArchipel%20de%20Montreal.html
  6. http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/325127/une-ceinture-verte-pour-montreal
  7. http://www.ledevoir.com/environnement/actualites-sur-l-environnement/340627/la-biodiversite-est-entre-de-mauvaises-mains
  8. http://www.laterre.ca/vie-rurale/pas-de-gel-explicite-de-la-zone-agricole-du-grand-/
  9. http://www.davidsuzuki.org/fr/medias/communiques-de-presse/2011/12/quebec-doit-geler-le-perimetre-agricole-pour-vingt-ans-pour-mettre-fin-a-la-spec/
  10. http://www.courrierlaval.com/Actualites/2011-12-13/article-2833437/La-moitie-de-la-zone-verte-echappe-aux-agriculteurs/1
  11. http://cmm.qc.ca/salle-de-presse/single-news/un-premier-plan-damenagement-durable-pour-le-grand-montreal/
  12. http://www.courrierlaval.com/Actualites/Politique/2012-03-15/article-2928629/%26laquo%3BLe-succes-du-PMAD-dependra-de-sa-mise-en-%26oelig%3Buvre%26raquo%3B-%26ndash%3B-Guy-Garand/1
  13. http://ipamontreal.org/
  14. http://www.cremtl.qc.ca/index.php?id=1450
  15. http://www.cremtl.qc.ca/index.php?id=1476
  16. http://www.ledevoir.com/politique/villes-et-regions/337980/grand-montreal-le-plan-d-amenagement-est-adopte
  17. http://pmad.ca/fileadmin/user_upload/pmad2011/documentation/20111208_pmad_planAction.pdf
  18. http://communiques.gouv.qc.ca/gouvqc/communiques/GPQF/Fevrier2012/27/c7775.html
  19. http://www.davidsuzuki.org/fr/medias/communiques-de-presse/2012/02/trois-grandes-iles-de-la-riviere-des-mille-iles/
  20. http://www.sauvonsnostroisgrandesiles.com
  21. http://cmm.qc.ca/salle-de-presse/single-news/la-cmm-se-rejouit-des-mesures-sur-le-financement-de-la-trame-verte-et-bleue-annoncees-dans-le-budget-du-quebec-2012-2013/

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