Ringer // Saison 1. Episode 21. It’s Called Improvising, Bitch !.
Voilà un épisode qui démontre comment Ringer se ruine elle-même. Je veux bien y mettre du miens mais franchement, la révélation de la relation entre Catherine et Olivia était quand même ô grand n’importe quoi. Les flashbacks durant l’épisode vont le ruiner complètement, cassant donc le rythme même d’un épisode qui avait tout pour être aussi efficace qu’un épisode de soap classique. Ringer veut tellement faire de choses, croisé tellement de personnages et d’intrigues qu’elle s’emmêle rapidement les pinceaux et plonge par la même occasion dans le ridicule. Ce n’est pas une volonté de ma part de trouver la série aussi niaise par moment, je n’y peux strictement rien si elle est aussi idiote. L’utilisation du personnage d’Olivia se résume donc à créer le couple des bistouris à savoir laquelle entre elle et Catherine se sera le plus faite retouchée. Bref, quand je pense aux flashbacks je ris encore. Et encore. Andrea Roth et Jaime Murray s’amusent comme deux grandes gamines. C’est tout à l’heure honneur, mais ce n’est pas tellement ce que j’aurais eu envie de voir. Ok, la révélation je m’y attendais pas, mais ce n’est pas une raison pour nous offrir un épisode complètement coupé de son rythme par des scènes de bisous bisous (Gossip Girl… désolé). Ringer tente peut être à la fois d’être gay friendly ET d’attirer la gente masculine ?
Du coup, à la fin de l’épisode dernier on laissait Bridget entre la vie et la mort, alors que Catherine l’avait droguée. On sait pertinemment qu’elle ne va pas mourir (d’ailleurs j’ai bien ri parce qu’elle sort de la baignoire plus tard dans l’épisode, la drogue dans le sang, mais fraiche comme la rosée elle va pouvoir parler tranquillement comme si elle n’avait fait que prendre un bain habillé. Sacrée Bridget). Qui aurait pu croire qu’elle allait mourir franchement ? C’est vieux comme le monde mais je ne crache pas là-dessus, j’ai bien aimé la mise en danger du personnage. C’était assez efficace en son genre, surtout comment Catherine élabore son plan et s’amuse. Elle va monter tout ça en suicide et c’est assez bien foutu. J’aurais préféré que l’on aille un peu plus loin, et donc que l’on supprime tous ces flashbacks qui font du remplissage ennuyeux et inutile (il n’y avait pas besoin de faire de flashback, dire haut et fort que Catherine et Olivia sont amantes aurait suffit). J’ai donc beaucoup aimé toute la partie dans l’appartement. Ce permet petit à petit de faire monter la pression, mais également la tension autour des personnages. Quand Catherine se retrouve face à sa fille ce fût encore plus intéressant et j’étais entrain de jubiler. Il était temps que Ringer se réveille un peu.
Mais on ne peut pas dire que le tout soit totalement réussi, même si l’on laisse les flashbacks de côté. J’ai eu beaucoup de mal avec la sortie de bain de Bridget en fait. Sinon, le reste est bien géré (le plan, l’improvisation, la folie de Catherine que l’on voit monter au fur et à mesure que l’épisode avance, …). Pendant ce temps, Siobhan tente toujours d’innocenter son cher et tendre Henry. Moi je préfèrerai qu’il croupisse en prison tellement ce personnage est chiant et énervant. Mais bon, l’idée de la call girl qui meurt d’une overdose c’est assez marrant en soit. J’ai notamment bien ri quand Siobhan fait la soufflette. Je sais assez méchant mais bon, je ri autant devant The Lying Game et les yeux d’éberluée de l’héroïne toujours à croire qu’il lui arrive quelque chose d’exceptionnel. Et Sarah Michelle Gellar je l’aime bien, elle est fun même si elle à toujours l’aise de s’ennuyer avec cette série (et je la comprends, par moment durant la saison j’aurais bien fait un somme sur le canapé des Martin). Au final, ce nouvel épisode gère plutôt bien sa partie suspense intense avec une accumulation de moments de tension. Le seul twist était surprenant mais pas vraiment passionnant et intégré de la meilleure façon (par des flashbacks dégueulasses). Enfin, merci à Andrea Roth pour cette prestation de psychotique en furie.
Note : 6.5/10. En bref, il y a une excellente partie à cet épisode, une très mauvaise et une moyenne. Ca donne un épisode pas classique de Ringer.