Magazine Société
Quand quelques lacunes surviennent dans certaines matières et que nos enfants se retrouvent en difficulté, les professeurs nous invitent à rencontrer un orthophoniste. Comme si votre enfant ne pouvait être un peu en recul par rapport aux autres et qu’il faut absolument trouver une déficience médicalement reconnue. Parce qu’évidemment, le problème vient de l’enfant et non du professeur et de sa capacité (pour ne pas dire incompétence) à prendre en charge correctement un enfant un peu “à la traîne”. Voilà ce à quoi nous sommes confrontés aujourd’hui : Se diriger vers un spécialiste du secteur médical pour trouver une maladie à son enfant et pour expliquer ce léger retard intellectuel. Le pire, malgré tout le respect que je peux avoir pour la profession, les résultats de telles consultations nous informent parfois que votre enfant cumule un retard considérable au point de se demander comment il a pu arriver jusqu’à ce stade avec un tel handicap. Nous finissons donc par nous demander si derrière toutes ces recommandations ne se cachent un moyen de développer une profession qui arrange tout le monde dans le système éducatif. Car, comme de bien entendu, tous les parents qui font les frais de telles “procédures” obtiennent les mêmes résultats, inquiétant très nettement ceux-ci au point de se lancer dans un programme thérapeutique à long terme et très onéreux. Certes, les séances apportent beaucoup à l’enfant mais cette profession n’est-elle pas synonyme de cours privés remboursés en partie par la Sécurité Sociale ? Comme dit le dicton : “On trouve toujours une maladie à son chien quand on veut s’en débarrasser !”