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"Let's Kill Bridget!" & "If You're Just an Evil Bitch..." (Ringer - 1.19/1.20)

Publié le 11 avril 2012 par Shoone

Ringer: 1.19/1.20 Let's Kill Bridget &

   If You're Just an Evil Bitch Then Get Over It

&



Let's Kill Bridget! Quoi qu'on en dise, Ringer tient définitivement une fin de saison bien plus prenante et maîtrisée que ses débuts. Mais malgré tout le bien que je pense de la série en ce moment, je dois reconnaître qu'à chaque épisode, il y a toujours un détail gênant qui m'empêche de le trouver complètempent réussi. Cette fois, les flashforwards de début d'épisode. Bon sang, pourquoi? Qu'apportent-t-ils de plus? Ils ne m'ont en tout cas personnellement pas intrigué, l'essentiel des twists suggérés étant bien trop gros pour y croire. Particulièrement celui de Catherine. Ceci mis à part, la globalité des intrigues m'a convaincu. Bon le piège tendu à Catherine est facile à voir venir tant l'utilisation de Juliet n'est pas subtile pour un sou. Mais reste que Juliet a son utilité pour une fois et que le tout donne l'occasion de voir un Andrew un peu plus machiavélique après s'être radouci. Le petit jeu de l'ex-couple s'avère aussi intéressant par la perversité de chacun, les deux cherchant à se servir de l'autre et cela fonctionne grâce à un duo Gruffudd/Andrea Roth plutôt efficace. Pendant ce temps, Bridget est occupée avec Machado à feindre sa propre mort et à montrer qu'il suffisait que l'agent se fasse virer pour devenir mille fois plus intéressant. A deux doigts de se rapprocher de Macawi, il s'embarasse ainsi bien moins des questions d'éthique et offre par la même occasion un peu d'action avec son interrogatoire musclé en pleine rue. Puis débarassé des contraintes de son job, il peut alors pondre des idées qui font vraiment avancer le récit. L'association avec Bridget lui redonne aussi un peu d'épaisseur avec les souvenirs de la mort de son amie indic et collègue de Bridget. Concrètement, les flashbacks à leur sujet ne nous apprenne rien de plus mais renforcent un peu le lien entre Bridget et Machado. L'opération fausse-mort de Bridget n'a sinon beau ne pas atteindre son objectif, elle a le grand mérite de relancer l'intrigue dans une direction inattendue tout en réglant un certain point irrésolu des premiers épisodes, à savoir le mystère des divers agresseurs de Bridget avec la révélation de Catherine en commanditaire des attaques. J'ai été du coup on ne peut plus satisfait qu'on ait évité les solutions bien simplistes de Macawi ou Siobhan. Cette révélation à quelques épisode de la fin, s'avère de plus un bon moyen de finir de consacrer Catherine en antagoniste d'envergure. On avait quand même besoin d'une figure de ce genre après que Siobhan se soit révélée moins malveillante que prévu. Celle-ci n'a quant à elle pas de grand intérêt dans l'épisode. Son initiative de confronter Bridget aurait pu être intéressante... si cela n'avait pas été un rêve. Enfin, Henry de son côté, paye le prix de ses récentes interventions dans l'intrigue et se retrouve arrêté. Au fond, c'est limite si on s'en soucie mais l'influence que l'évènement va avoir sur Siobhan pourrait lui donner un peu plus d'importance.

If You're Just an Evil Bitch Then Get Over It. Eh bien voilà, pas de flashbacks en trop, pas de flashforwards douteux, pas de personnages inutiles. Cet épisode est enfin la totale réussite que j'attendais. Je vois difficilement ce que je pourrais lui reprocher tant j'ai été captivé jusqu'à la dernière minute. J'en remercie tout d'abord Catherine qui contribue grandement à rendre le récit plus haletant que jamais. Ses coup-bas semblent ne pas avoir de limites et c'est ce qui rend le personnage si génial et la définir désormais comme une psychopathe ne fait que dupliquer son potentiel, la rendant d'autant plus imprévisible. Dans le même temps, elle réussit à ne pas perdre toute humanité et ce grâce à Juliet qui révèle en elle sa motivation première qui conserve une certaine pureté. Le duo se montre alors aussi étonnamment touchant avec une Juliet déterminée à aider sa mère. Toutefois, jusqu'au bout, le doute demeure sur l'état psychologique de Catherine, et il faut reconnaître la solide performance d'Andrea Roth qui réussit à chaque fois à rendre ses propos si ambigus qu'on ne sait jamais bien à quoi s'attendre. En parallèle, les investigations de Bridget et Machado continuent de faire considérablement avancer le récit. Quand on pense qu'il suffisait de les rapprocher pour tout débloquer. On gagne ainsi un temps précieux sur les explications des premières attaques sur Bridget, encore grâce à un Machado débarassé des contraintes judiciaires et une Bridget plus en confiance. Face à leur diverses découvertes, Catherine se retrouve acculée et forcée d'employer des méthodes plus radicales, ce qui nous offre un personnage qui monte encore en puissance, d'autant plus dangereuse qu'elle n'a plus rien à perdre. Son passage à l'action final est alors efficacement amené, la série gérant bien la montée de l'intensité avec Bridget et Machado qui comprennent trop tard ce qui se passe. En résulte le cliffhanger probablement le plus réussi de la série qui couronne parfaitement Catherine en grande méchante de l'histoire. En parallèle, les accusations contre Henry trouvent, comme je l'espérais, leur place dans le récit à travers la réaction de Siobhan. J'ai tout de même craint que l'affaire ne se règle rapidement avec sa ridicule tentative de corrompre le témoin inculpant Henry, mais la série se montre plus maligne que ça. L'initiative de la jeune femme se retourne finalement contre elle, l'impliquant également dans le crime et menaçant de révéler ses cachotteries à Bridget. Les auteurs semblent néanmoins garder les retrouvailles des jumelles pour le final et continuent de feindre l'arrivée du moment tant attendu. Ce serait là le seul bémol de l'épisode. D'ici la vraie rencontre, ils feraient peut-être mieux d'éviter ça parce qu'après plusieurs tentatives de nous balader comme ça, cela devient juste ridicule et prévisible. Enfin, l'inculpation d'Henry trouve également un intérêt grâce à celui qui en est à l'origine, à savoir son cher beau-père, Arbogast, déterminé à le faire tomber, lui et Siobhan. Le tout permet donc d'introduire une nouvelle menace, plus que crédible compte tenu les informations compromettantes détenues, qui pourrait également mettre un terme à l'imposture de Bridget. A voir quel usage le vieil homme va faire des éléments en sa possession, mais il faudra définitivement compter avec lui.


En conclusion, malgré quelques maladresses dans le premier épisode, Ringer fait efficacement monter la sauce à l'approche du final et dispose habilement ses pions pour un dénouement prometteur. Elle se montre plus haletante que jamais et retrouve une parfaite maîtrise des twists.


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