The Big C // Saison 3. Episode 2. What’s Your Story ?.
The Big C est sur le point de nous offrir sa meilleure saison. Alors que la première était un tour de piste assez réussi par certains aspects, sans jamais vraiment atteindre le nirvana, la seconde salve d’épisode fût un gâchi plus qu’ennuyeux et une perte de temps navrante, nous offrant donc un vrai bon final, et peut être un ou deux épisodes réjouissant (et encore… je scrute). Bref, le season 3 premiere m’avait redonné espoir en The Big C et je semble plus confiant que jamais avec ce second épisode. Même si celui-ci n’est pas totalement réussi, il est loin du tsunami de déception que fût le second épisode de l’an dernier. Bref, Cathy est toujours aussi berlue quand même. Je ne sais pas ce que ce personnage attend mais elle me fait rire tellement elle est… conne. Bah oui, elle a les réactions les plus gamines qu’il soit de la série, et gère sa vie comme une ado en pleine crise. C’est sûrement ce que la série tente de nous raconter, et c’est de plus en plus fun. Le déséquilibre de Cathy me fait rire. Sans compter dans cet épisode son comportement des plus puériles (elle arrive à l’école bourrée, insulte ses collègues, la principale qui lui a donné sa place avec un doigt d’honneur vêtu d’une cravate, …).
Elle enchaine le « fucked up » avec plus d’aisance qu’autre chose. Même si le scénario de The Big C est complètement décousu, et pas super bien mené (c’est en tout cas ce que prouve une nouvelle fois cet épisode), les dialogues et l’ensemble a le mérite de ne pas nous ennuyé. Et c’est déjà une très bonne chose. Adam découvre dans cet épisode que sa mère a trompé son père. Sauf que bon, les deux parents sont un peu du même genre et donc Cathy veut que son mari avoue que lui aussi l’a trompé. Adam va donc tenter de se trouver dans un groupe d’étude de la Bible à l’école. Un truc potentiellement intéressant si la série reste irrévérencieuse et surtout, captivante dans sa critique moderne de la société, qui reste trop terre à terre pour le moment. Le face à face entre Adam et sa mère, et ses parents aussi, était excellent et Andrea semble être le seul équilibre de sa vie. Andrea justement, qui relance le club des afro-américains du lycée abandonné il y a quelques années pour manque d’intérêt. Andrea reste drôle mais son intrigue est ridicule. Je m’en plaignais déjà dans le season premiere, mais c’est encore le cas avec le second épisode. Un vrai gros raté, alors qu’Andrea a été promu régulière dans la série.
Sean quant à lui, il travaille donc à l’école en tant que technicien de surface (c’est mieux que dire commis au lavage des toilettes, ramassage des tampons, décollage de chewing gum, …). Mais va surtout trouver un moyen assez drôle d’augmenter ses revenus avec un service de… téléphone rose. Quelque chose de drôle se dégage de certains moments de l’épisode avec Sean, même si cela reste pour le moment très moyen dans le genre. Le potentiel est là certes, mais il va falloir bouger les choses malgré tout. J’ai encore une remarque à faire autour des faux raccords dans les séries de Showtime, The Big C fait partie de la longue liste. J’avoue en avoir assez marre que l’on se moque de nous de cette façon. Même si ce n’est pas aussi flagrant que dans une Shameless, cela reste très présent. Est-ce une marque de fabrique ? Telle est la question. Au final, ce second épisode de The Big C nous offre de nouveaux objectifs pour la saison 3. Certains sont intéressants et je pense notamment à Cathy, d’autres le sont bien moins. J’attends de voir la suite, il ne reste que 8 épisodes déjà. Mais les réjouissances sont là. Je suis donc heureux de voir que The Big C nous offre un début de saison moins cataclysmique que l’an dernier.
Note : 6/10. En bref, de l’humour, une Cathy qui s’amuse comme une gamine, des réflexions potentielles effleurées. Intéressant.