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Wigan Athletic Bilbao

Publié le 12 avril 2012 par Dlem

Ryan-Giggs-Wigan-vs-Manchester-United_2748113Nos chers Red Devils se sont donc inclinés sur la pelouse de l'avant-dernier, un adversaire qui n'avait encore jamais pris le moindre point face à United. Notre avance est donc réduite à cinq points. Mais pourquoi cela nous étonne-t-il ? Les années d'expérience de supporters nous ont appri, entre autres choses, que Manchester United ne se rend presque jamais la vie facile.

Nous avons eu la faiblesse de croire que nous allions nous promener durant ces derniers matches, contre des formations pour la plupart largement à notre portée. Mais jouer des équipes qui ont le couteau sous la gorge est plus délicat qu'il n'y paraît, et l'excellente prestation des Latics n'est pas si surprenante, pour qui suit un peu la Premier League. Le week-end dernier, quand tous les yeux étaient tournés vers United et city, Wigan est allé s'incliner 2-1 à Chelsea. Jusque là, rien d'anormal. Mais la prestation des hommes de Roberto Martinez fut déjà remarquable et cette défaite était tout sauf méritée.

Hier soir, Wigan a joué avec ses tripes : bien organisés, présents dans les duels et auteurs d'un pressing constant, dans un style très Bilbaoesque, les Latics n'ont pas volé leur victoire et méritent de prolonger l'aventure en Premier League. Certes, Monsieur Dowd les a un peu aidés, un tout petit peu. Le superbe but de Maloney est arrivé suite à un corner imaginaire, et Figueroa a manifestement arrêté un centre de Jones de la main, sans que le point de penalty ne soit désigné. Mais ne nous méprenons pas, United ne méritait pas de repartir du DW Stadium avec autre chose qu'une bonne fessée. Et si on est honnêtes avec nous-mêmes, Wigan avait ouvert la marque bien plus tôt par l'intermédiaire de Moses, mais le but fut bizarrement annulé, pour une soi-disant obstruction sur De Gea.

Nous n'avons donc aucune excuse. Hier, United a cru qu'il suffairait de monter sur la pelouse pour gagner. Même Sir Alex s'est montré fébrile en laissant Scholes au repos, Rafael aussi, et en alignant Ryan Giggs au milieu, une place où il n'a plus convaincu depuis des mois (Chelsea en CL la saison passée ?). J'adore notre légendaire gallois et je redoute le jour où il raccrochera, mais il a été en dessous de tout, et n'aurait jamais dû terminer la rencontre. Mais Giggsy n'est pas le seul à être passé à côté de sa rencontre : Rooney, Jones, Carrick, Chicharito et même Valencia ont été soit invisibles, soit à la ramasse ! Pourtant, ce fut Ashley Young qui fut le premier à laisser sa place. L'entrée de Cleverley n'était pas une mauvaise idée, mais Young n'était pas le moins bon sur le terrain. Rooney et Chicharito ont emboîté le pas de Young, mais ni Nani, ni Welbeck n'ont pu sonner la révolte.

Avec six matches à jouer d'ici la mi-mai, laisser un de nos joueurs les plus importants au repos était-il nécessaire ? United n'a plus que le championnat à jouer, et notre extraordinaire remontée coïncide avec le retour de Scholesy... Nous n'avons plus maintenant qu'un match par semaine, et j'espère bien que Fergie ne prendra plus de tels risques et alignera cinq fois son meilleur onze. Cette Scholes dépendance nous rappelle une fois de plus que nous devons absolument recruter un milieu de terrain. Et quand bien même ce remplaçant n'est pas encore arrivé, pourquoi persister à faire jouer Giggs à ce poste, quand Cleverley et Pogba rongent leur frein sur le banc ? Les deux gamins n'auraient pas été pires que Sir Ryan...

Cette prestation est très décevante, et bien évidemment, city n'en demandait pas tant pour revenir dans la course. Faciles vainqueurs de WBA, les citizens retrouvent un semblant d'espoir, même si Mancini tente de jouer l'intox, en déclarant qu'une avance de cinq points est trop importante et que le titre est perdu pour son équipe... Pingouin va ! Quoi qu'il en soit, United a encore et toujours son sort entre ses mains. Si vous m'aviez dit à l'entame de la saison que nous aurions cinq points d'avance à cinq journées de la fin, j'aurais signé des deux mains. Et si vous m'aviez dit ça il y a quelques semaines, quand nous en avions cinq de retard, j'aurais souri. Avec deux rencontres à domicile (Aston Villa et Everton), nous avons toutes les raisons de croire que cette avance ne diminuera pas avant le derby à l'Etihad. Les défaites ont généralement un effet bénéfique sur notre équipe et le calendrier ne leur (nous) laisse pas le temps de se (nous) lamenter, puisque Villa débarque à Old Trafford dès dimanche. Les Red Devils nous doivent une revanche. On voudrait déjà y être pour oublier Wigan et repenser à ce 20ème titre qui est toujours en ligne de mire.

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