Pour celles et ceux qui ne l'ont pas encore compris, nous entrons dès lundi dans une semaine décisive. Dimanche prochain, 22 avril 2012, près de 49 millions de français sont appelés aux urnes pour désigner les deux candidats qui s'affronteront au second tour de l'élection présidentielle.
Si les instituts de sondage fourbissent leurs dernières armes à l'heure de la cristallisation des votes, ils confirment de concert que le grand vainqueur de ce premier tour de scrutin sera, une fois encore, cette maudite abstention.
Cancer des démocraties occidentales, l'abstention, symbole majeur de désapprobation, de désintérêt ou de défiance, prend un caractère dramatique au moment de dessiner le destin des Nations. La France ne fait pas exception.
Il n'est pas nécessaire de sombrer dans le mélo pour tenter de dissuader celles et ceux qui, au plus profond de leur cœur, ont choisi de se laisser aller à la facilité ou à la lâcheté de laisser les autres décider pour eux.
Mais s'il subsiste une chance, une seule chance, de mobiliser les hésitants ou les éternels retardataires, je ne veux pour rien au monde oublier d'en appeler au réveil des consciences.
Pour ceux qui seront absents ce 22 avril, il est encore temps de donner procuration à la personne de votre choix.
Voter est un droit. C'est également le devoir de chaque citoyen. Quelque soit votre conviction politique : une voix n'est jamais inférieure à une autre !
La République et la France méritent notre vote !
A la manière de Pierre Desproges : « L'adulte ne croit pas au père Noël. Il vote ! ».