L’un de mes correspondants m’ayant verbalement reproché de me montrer trop friand des « petites histoires » de la Science je me sens obligé de me montrer aujourd’hui plus physicien (donc plus laconique)!Tant pis pour mes lecteurs littéraires !
4 :LA MORT APPARENTE DES ETOILES
4-1 : Les conceptions précédentes
L ‘article de B.BALICK/A.FRANCK s’intitule : » La fin extraordinaire des étoiles ordinaires »
Dans de précédents articles j’avais expliqué qu’il existe une grande diversité de tailles d’étoiles » vivantes » distribuées suivant un diagramme HERSTZ PRUNG – RUSSEL (HR) .Connaissant la distance d 'une étoile, sa magnitude apparente et sa température, il est possible de la placer sur un diagramme où toutes semblent se répartir selon 3 zones : ( voir mon diagramme )
•la séquence principale (ou séquence des étoiles naines) est une zone qui traverse le diagramme en diagonale. C'est la partie où l'on trouve la majorité des étoiles.
•la branche dite des géantes rouges
•la séquence dite des naines blanches.
L’article de nos deux auteurs remet très largement en question les explications précédemment données pour cette distribution et qui reposaient sur des niveaux successifs de réactions nucléaires à Z et effets thermiques de plus en plus grands .Certes les observations toutes dernièrement récoltées ne contredisent pas l’ explication de la transformation des étoiles massives (plus de 8 masses solaires) en supernovæ … En revanche ,celles de taille plus modeste nous contraignent à remettre en question la simplicité de nos premiers modèles .On privilégie maintenant l’évolution de ces dernières d’abord en passant par l’étape de « nébuleuses planétaires . »
Soyons factuels : dans une galaxie telle que la VOIE LACTEE , il imploserait une supernova par siècle tandis qu’ une nébuleuse « planétaire » se formerait chaque année (ce terme « de style » n’a en fait pas de rapport avec les planètes ) ; des centaines d’autres se dissipent dans l’espace car elles ne subsistent sous cet état que quelques dizaines de milliers d’années …
4-2 : Les nébuleuses planétaires
Jusqu’ ‘au début des années 90 le modèle d’évolution des étoiles de type SOLEIL en étoiles « vieillards » était supposé garder une géométrie sphérique . Depuis l’avènement des télescopes de la classe 8-10 mètres a couplage d’analyse spectrale , on a constaté qu’ en fait c’est l’exception !90% des nébuleuses planétaires ont des formes bien plus variées ( papillonnesques ou florales avec lobes ou ourlets de gaz de part et d’autre de l’ étoile moribonde ).Par conséquent les modèles ont été remis en question ….
MES photos vous donnent des exemples de ces phases précaires . Nos auteurs présentent divers types de rebondissements observés et quelques explications possible s touchant aux vents solaires , à leur évolution , à la présence de puissants champs magnétiques , à la présence ou l’absence d’étoiles compagnon etc. ….Quand un astronome me propose pour des phénomènes à morphologie aussi variée toute une palette aussi large d’explications, je comprends aussitôt qu’ il a encore besoin d’agrandir sa collection d’ observations et de mesures spectrales …. ET QU A DEFAUT D ETRE CATEGORIQUE DANS SES PREUVES IL EST PRUDENT DANS SES CONCLUSIONS !
Quoiqu’ il en soit le résultat final , chers amis lecteurs ,ne changera pas , n en doutez pas ! Car ensuite le vent solaire ou tout autre paramètre de structuration tombe . … Le résidu d’étoile continue à se contracter et , on retrouve les explications classiques déjà données de stabilisation en étoile finale dite « naine blanche » . Celle-ci , dense et chaude est comprimée par la gravitation en une sphère d’un diamètre comparable à celui de la TERRE alors qu’ il était initialement celui du SOLEIL …….Laquelle naine blanche sera susceptible SUIVANT SON TYPE de s’éteindre très lentement EN NAINE NOIRE ….Sauf SI sa composition est faite de carbone et oxygène , sa masse égale à 1,44 fois une masse solaire ou si elle rencontre et fusionne avec un voisin , POUR DONNER DES SUPERNOVAE DE TYPE 1A et confirmant ainsi les travaux de CHANDRASEKHAR …
A suivre