Au-delà du mythe Titanic

  Un symbole de la ségrégation sociale

100 après, le Titanic fait autant couler d’encre, il restera longtemps ancré dans la mémoire  historique du monde occidental.

Bateau de luxe pour la bourgeoisie et la noblesse d’une société qui se meurt en ce début de XXe siècle, la vie à bord du Titanic était marquée par une forte ségrégation sociale. Les logements des passagers ont été  répartis entre les sept premiers ponts, strictement séparés en fonction de la classe sociale avec le plus aisés logés sur les niveaux supérieurs. Plus on s’enfonce dans les entrailles du bateau, plus on  s’enfonce dan l’échelle sociale. Tout été séparé les ponts de promenade, les lieux de vie etc. etc. . Impossible donc de se croiser ni de côtoyer. Dans la débâcle du naufrage et de l’évacuation, seules les classes favorisées ont pu s’en sortir. Il y eut 711 rescapés. Les deux tiers des premières classes ont survécu (quasiment toutes les femmes et les enfants), près de la moitié des secondes classes  là encore presque toutes les femmes et les enfants), un quart de l’équipage, un quart des troisièmes classes.

Course à la rentabilité fatale.

Le plus beau fleuron n’aura fait qu’un seul voyage. Tout aura contribué au drame. D’abord, la prise en compte   des fameux canots de sauvetage a été négligée. Réputé insubmersible, le Titanic ne pouvait donc couler. Joseph Bruce Ismay Directeur de la White Star Line,  par soucis de rentabilité et d’esthétique imposa le minimum légal. Rappelons aussi, cette course insensée au fameux record de la traversée de l’Atlantique alors que le paquebot naviguait dans une zone dangereuse et  malgré les avertissements d’autres transatlantiques.

Pillage en règle d’un site historique

L'épave du Titanic est désormais sous la protection de l'Unesco. Les restes du paquebot, étaient régulièrement pillés par des expéditions, qui repêchaient tout type de pièces dans le but de les exposer ou de les vendre.  A force de polémique, le Titanic est justement protégé (1)