Samedi 31 mars, Laurent Wauquiez, qui considérait l'assistanat comme un cancer à éradiquer l'an dernier, a poursuivi dans la métaphore médicale: Mélenchon était un virus.
Laurence Parisot, pourtant plus mesurée, traita le candidat du Front de gauche d'« héritier de la Terreur ». La patronne des patrons voyait un Robespierre et le retour de la guillotine. Parisot ne sait pas ce qu'est la Terreur.
Sur Twitter, il y avait pire. Ce réseau favorise bien sûr les réactions cinglantes. Eric Besson, l'actuel ministre de l'industrie fut surpris en traitant le journaliste Bruno Masure de « serpillière de François Hollande». Mais parmi les Sarkofans, les dérapages sont nombreux et fréquents.
“@Misspepps: François Hollande, c'est comme de la jelly : c'est mou, gluant, ça change de couleur et c'est indigeste... #NS2012 #FH2012Ces derniers jours, les attaques étaient plus officielles encore. Nicolas Sarkozy lui-même avait promis la faillite de la France deux jours après la victoire de François Hollande si victoire il y avait.
@Le_Niak: Cette belle gauche qui a couvé l'islamisme radical qui découvre soudainement les conséquences et en blâme la droite #NS2012 #FH2012
@Duboismarie7: Martine à Poney : il reste un seul âne à monter, il est gentil, il s'appelle @fhollande”
@PatriceBlanco: Saviez vous que @fhollande était à 2 doigts de faire un CAP esthétique?