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Capitalisme et destruction créatrice

Publié le 17 avril 2012 par Christophefaurie
Heureusement que ni notre peuple, ni nos journalistes ne lisent la presse anglo-saxonne. Ils seraient effrayés, et, vraisemblablement, planteraient les têtes du patronat et des économistes sur leurs piques.
En effet, pour cette presse, le bien, le moteur de l’économie, c’est la « destruction créatrice ». Autrement dit les transformations qui renouvellent le capitalisme, par l’innovation. Mais si elles profitent à une poignée d’entrepreneurs et aux élites qui s’allient avec eux, elles forcent le reste de la population à des transformations féroces. L’individu ordinaire doit être capable de se muer, après un licenciement sauvage, de terrassier en biologiste, s’il ne veut pas finir dans une poubelle.
J’ai constaté que ce type de changement est comme la médecine : dangereux. Il est préférable de ne l’utiliser qu'en dernière extrémité. D'où ma question : peut-on construire l’avenir de notre espèce sur une succession accélérée de transformations, dont chacune peut mal finir ?
Curieusement, on oublie que Schumpeter, à qui l’on doit la fameuse destruction créatrice, pensait que l’humanité la trouverait inacceptable, et qu’elle finirait par mettre au point une forme de communisme.
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