(présidentielles 2012)
Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent.
Les moyens ne sont pas des finalités.
François Hollande écrit "J'agirai pour produire en France : une banque publique d'investissement sera créée pour développer nos entreprises ; un livret d'épargne industrie sera lancé pour financer les PME"
Si le Président Hollande ne met pas en place cette banque publique et ce livret d'épargne, à quoi s'engage-t-il ? A rien ! Les promesses n'engagent que ceux qui les reçoivent.
Si cette banque publique et ce livret ne fonctionnent pas, que se passe-t-il ? Par exemple, les épargnants n'ouvrent pas de plan d'épargne industrie, l'argent collecté débouche sur des taux d'intérêt trop élevé pour les entreprises, et les banques refusent de prêter jugeant les demandes de prêts des PME trop risquées. Que se passe-t-il ? Le candidat a oublié ce cas de figure.
Si cette banque et ce livret sont mis en place, s'ils fonctionnent, mais si les entreprises ne se développent pas, si elles ne créent pas d'emploi, si elles n'augmentent pas les salaires, que se passe-t-il ? Rien. Le candidat Hollande a oublié ce cas de figure.
Ses concurrents sont comme lui.
Mettre en place les moyens est une chose. Faire fonctionner ces moyens et qu'ils donnent des résultats en est une autre. Que ces résultats résolvent le problème est encore une autre chose.
Quand on pose mal les problèmes, on ne peut pas poser un bon diagnostic, formuler de bonnes solutions, et au final résoudre les problèmes. Sauf par chance.
Nous sommes bien mal partis. Il serait temps de changer la politique. Vraiment.
cajj