Les mains ! Voyez les mains qui tiennent
Cet enfançon silencieux.
L’une étreint fort le petit Dieu,
Et l’autre le soulève à peine.
C’est un marmot emmailloté
Au visage gros de sommeil.
Ses yeux clos fixent le soleil
De la ténébreuse Beauté.
Marie écoute la lumière
Qui respire contre son sein.
« Mon lumignon, mon tendre rien,
Tu embrases toute ta mère. »
Jean MAMBRINO (XXe siècle).
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