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Nicolas Sarkozy : quand ça ne veut pas, ça ne veut pas...

Publié le 18 avril 2012 par Letombe
Nicolas Sarkozy : quand ça ne veut pas, ça ne veut pas... La déprime frappe la droite. Une ambiance de fin de règne. Les sondages continuent à tomber et donnent de plus en plus d’avance à François Hollande au second tour alors que les deux candidats sont à peu près à égalité au premier. Corine Lepage et Martin Hirsh ont annoncé leur soutien à François Hollande, rejoints par une quarantaine d’économistes qui signent une tribune dans Le Monde. Une centaine de sportifs ont également signé un appel. Azouz Begag devrait le choisir des le premier tour (il l’a annoncé dans Twitter). Des élus du Modem ont fait une tribune dans Libération pour indiquer qu’ils voteront pour François Hollande au second tour. Jean-Luc Bennahmias a confirmé ce matin qu’il le ferait. La famille Chirac, à l’exception de Bernadette bien sûr, ne cache plus son soutien au Corrézien de service. Même Line Renaud, probablement. C’est vous dire… (à lire également sur Zeredad).
Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. La débandade est totale. Les sites de droite inventent n’importe quoi, à l’instar de 24heuresactu qui hurlent parce que la presse n’a pas annoncé qu’il y avait deux fois plus de participants au meeting de Sarkozy qu’à celui d’Hollande, dimanche, ce qui est, à l’évidence, faux ; d’ailleurs ce site parle de chiffres calculés par la police alors que la Préfecture de Police a confirmé qu’il n’y avait pas eu de chiffrage.
Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Nicolas Sarkozy multiplie les annonces, comme le soutien de la BCE à la croissance alors qu’il vantait encore récemment l’accord conclus avec Angela Merkel qui est elle-même prête à modifier en cas d’élection de François Hollande. Aujourd’hui, il s’est mis à fustiger les patrons voyous ! Jusqu’où ira-t-il ? Tiens ! Ce matin, il annonçait que le gouvernement n’avait jamais envisagé de vendre une centrale nucléaire à Kadhafi ou à la Lybie alors qu’il avait déclaré au Creusot en juillet 2008 qu’il serait dangereux de ne pas le faire. Le discours est encore sur le site de l’Elysée… (ce qu’a repéré Le Monde).
Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Nicolas Sarkozy : quand ça ne veut pas, ça ne veut pas... Le Nouvel Obs relève les derniers mensonges du Chef de l’Etat. Il a déclaré : -   que Christian Vanneste a été exclu de l’UMP, -   que le mot « compétitivité » n’est pas dans le programme de François Hollande, -   que la France est le seul pays qui n’a pas connu un seul trimestre de récession depuis 2009, -   que personne n’a contesté les comptes de la campagne de 2007, -   qu’aucun journaliste n’a été espionné, … Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Nicolas Sarkozy annonçait récemment une « visioconférence » avec Barack Obama pour montrer qu’il est le Président et il se fait accuser de la mettre en scène. Et en plus, Twitter évoquait hier les contacts pris entre Barack Obama et François Hollande (ou leurs équipes respectives…) pour préparer le prochain G8. Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Même Laurence Parisot n’arrête pas de souligner ses points communs avec François Hollande, notamment à propos du dialogue social.
Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. L’Institut de l’Entreprise estime qu’il manque 11,4 milliards dans le chiffrage du projet de Nicolas Sarkozy. Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. Hier, la presse indiquait qu’un membre du gouvernement, Pierre Lellouche, était suspecté d’employer illégalement une Mauricienne illégalement. Quand ça ne veut pas, ça ne veut pas. François Hollande à 56% au second tour ? On veut croire à cette victoire mais ne nous relâchons pas. Il reste une quinzaine de jours. Partageons mon avis

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