Once upon… Starbucks.
Mais au-delà de l’empire capitaliste, du géant à la sirène couronnée, Starbucks, c’est de l’art.
Si, si.
De l’art on vous dit.
En 1971, la première boutique caféinée ouvre ses portes à Seattle, siège actuel de la marque. Qui en sont les fondateurs ? Des entrepreneurs ? Oui, aucun doute là-dessus. Mais ce sont avant tout un écrivain, Gordon Bowker, un professeur d’anglais, Jerry Baldwin et un professeur d’Histoire, Zev Siegel.
Tous trois partagent le goût du café et de la littérature et se réfèrent à un personnage de Moby Dick pour le nom de leur entreprise : Starbuck, seul officier du bateau assez valeureux pour s’opposer au Capitaine Achab.
Étonnant, non ?
Ainsi, oubliez la mondialisation, pensez amour de la Littérature.
Oubliez l’entrée en bourse, pensez nuits blanches entre trois compères refaisant le monde, les arts et les lettres restant éveillés grâce aux vapeurs d’Arabica.
Oubliez les retours sur investissements générés grâce aux produits dérivés, pensez à l’air marin fouettant sauvagement le visage d’Ismaël.
Vous voyez la marque autrement, n’est-ce pas ?
…
Bon.
Ok.
C’est un peu fort de café.
Mais avouez qu’il est bon, parfois, de se rappeler qu’à l’origine d’une multinationale étendant ses tentacules sur tous les pays du monde, se sont trouvés des créateurs passionnés qui ont souhaité insuffler un peu de poésie à un projet des plus pragmatiques.
Conquérir le monde, oui, mais avec une touche de bohème.
Et puis leurs City Mugs sont quand même sacrément beaux.
Je valide l’inscription de ce blog au service Paperblog sous le pseudo onceuponamarque