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« Bisphénol A, phtalates… comment s’en passer »

Publié le 18 avril 2012 par Sophielaurerenee

Par principe de précaution, j'évite les contenant en plastique.

Je n'utilise pas de four à micro ondes et ne fait pas cuire de gateau dans des moules en silicone. J'utilise un cuiseur à vapeur douce et des casseroles et poëles en inox, une poële en céramique en faisant attention de ne pas l'abimer (aluminium en dessous !!!)

je conserve mes aliments dans des contenants en verre, des ramequins, des plats recouverts d'assiettes. D'ailleurs, j'essaie de préparer ce que l'on va manger et d'éviter de stocker des restes.

Extrait de la revue mediscoop santé du 18 avril 2012

Le Monde
Paul Benkimoun revient dans Le Monde sur les perturbateurs endocriniens, « sur la sellette », relevant qu’« une question-clé est posée : celle de la substitution de ces produits interférant avec le fonctionnement hormonal par d’autres, moins toxiques ».
Le journaliste explique que « des alternatives existent. Un travail de fonds est en cours. La Commission européenne s’est attelée à l’élaboration d’une liste prioritaire de substances dont elle entend établir le rôle dans la perturbation endocrinienne ».

Paul Benkimoun ajoute qu’« en France, l’Anses publiera en mai une synthèse des contributions qu’elle a reçues, à la suite de son rapport de septembre 2011 sur les effets indésirables et les usages du bisphénol A. Elle rendra ses propres conclusions sur les risques présentés par ce plastifiant selon les voies d’exposition, d’ici à la fin de l’année ».
Le journaliste cite Dominique Gombert, directeur de l’évaluation des risques à l’Anses, qui indique qu’« il existe 18 familles de molécules représentant des alternatives potentielles au BPA dans ses usages de polycarbonate, et 16 pour les résines époxydes. Cela ne signifie pas que ces solutions soient toutes transposables industriellement et nous ignorons le plus souvent dans quelle mesure la famille alternative présente des risques ».
De son côté, Michel Loubry, directeur pour l’Europe de l’Ouest de l’association professionnelle Plastics Europe, déclare que « prendre des décisions tant que la science n’a pas abouti à des certitudes, c’est peut-être prendre le risque de remplacer un produit très bien connu par un autre sur lequel les connaissances scientifiques sont nettement plus légères ».
Et Rémy Slama, chercheur à l’Inserm et président du conseil scientifique du programme national de recherche sur les perturbateurs endocriniens, note qu’« on a trop longtemps utilisé cet argument pour justifier l’immobilisme. Tant que la menace de l’interdiction du produit ne plane pas, il y a des industriels qui traînent les pieds ».
Le spécialiste constate toutefois qu’en matière d’évaluation des risques, « pour combler le retard sur toutes les substances suspectées, il faudrait des moyens que nous sommes loin d’avoir. La recherche publique doit pouvoir des tests toxicologiques pertinents ».


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