L'adoption, par le Conseil de sécurité des Nations unies samedi 14 avril, d'une résolution soutenant la mise en œuvre du plan de Kofi Annan visant à en finir avec la violence en Syrie, est une évolution positive, quoique tardive, et doit s'accompagner d'une surveillance vigoureuse afin de garantir la protection des droits fondamentaux des Syriens, a déclaré Amnesty International.
La résolution demande la pleine application d'un plan en six points proposé par l'envoyé spécial conjoint Kofi Annan – qui exige une cessation de la violence, l'ouverture d'un processus politique et le respect de toute une série de droits humains.
"L'adoption du plan de Kofi Annan pourrait mener à une amélioration marquée de la situation des droits humains en Syrie. Le gouvernement syrien a cependant montré qu'on ne peut compter sur lui pour respecter ses engagements. Il est donc essentiel de lancer une opération de suivi crédible et vigoureuse afin que toutes les parties honorent leurs obligations", a déclaré José Luis Díaz, le représentant d'Amnesty International auprès des Nations unies.
La résolution a également approuvé le déploiement immédiat de 30 observateurs non armés en Syrie.
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