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De la contre-violence…

Publié le 20 avril 2012 par Lawrence Desrosiers

Oui, c'est ce que vivent les étudiants, de la contre-violence. Ils réagissent. Je les vois comme des victimes et non comme des agresseurs. La hausse des frais de scolarité représente pour plusieurs, la fin de leur projet, l'endettement, la pauvreté.

Le gouvernement Charest s'est vraiment peinturé dans l'coin en essayant, sous de futiles prétextes, de créer une brèche dans le mouvement étudiant. Dommage pour lui, les trois associations (CLASSE, FEUQ, FECQ) se tiennent, il devra trouver un autre moyen.

La ministre de l'Éducation semble complètement dépassée et épuisée; je crois qu'elle doute de la stratégie de son patron et qu'elle en a marre de l'appliquer.

Par-dessus tout, ce qui me dérange, c'est le matraquage, le gazage, les arrestations de nos jeunes.

La seule personne qui a le pouvoir de régler la situation, c'est Jean Charest.

Au lieu de s'y mettre sérieusement, il consacre son énergie à essayer d'influencer l'opinion publique par toutes sortes de subterfuges et de stratégies, dans l'unique but de sauver sa mise et être réélu. Il n'est qu'une image de synthèse construite par des manipulateurs d'opinions. Lorsqu'il s'offusque et qu'il prend l'attitude de la célèbre peinture d'Edvard Munch, le Cri, ce n'est que du théâtre de cabanon. Il faut se rendre à l'évidence, nous mettons trop d'énergie à le surveiller, lui et ses zamis, afin de les empêcher de s'enrichir à nos dépends. Il est le ver dans le fruit.

Lo x


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