sans partage et avec haine

Hier soir dernières heures de campagne et dernières sorties pour certains afin de peaufiner le toilettage des appositions d'affiches sur la ville. Comme tous les impérialistes il en est qui ont leur satisfaction dans l'occupation totale et abusive de tout l'espace. On est campagne peut-on m'objecter et que la notion de partage des communications est une utopie! Mais ce que je conteste c'est l'intimidation, le patrouillage militaro-militant à l'affût du moindre collage qui ferait tache dans l'uniformisation établie. Hier le slogan ' prenons le pouvoir" est bien vite devenu  " et ne le partageons pas".  Ils ont ont bétonné, ils ont quadrillé, ils ont rendu la gueule de leur candidat pour beaucoup jusqu'à la saturation, la nausée d'un slogan devenu contre productif. Mais nous sommes en campagne avec parfois l'excès de nos convictions!

Mais là où ne sommes plus en campagne c'est au moment même où l'intimidation "mentale " se transforme en une agression physique. Deux militantes, deux femmes, deux élues de la nation à l'apparence bien éloignée de nervis colleurs d'affiches aux mines patibulaires et aux paluches écrabouilleuses, se sont fait cernées par une petite troupe qui très vite dans sa haine, dans son expression caricaturale de vouloir imposer sa raison et son territoire comme un chien qui pisse pour le délimiter et en interdire l'accès à tout "intrus" ont asséné au véhicule de mes deux amies une série de coups violents. Ebahis, stupéfaite par tant de haine, puis terrorisées, tétanisée par le geste de ces individus enragés elles s'en sont allées quérir du secours. Les individus ont été bien identifiés et notre secrétaire de section a pris le soin d'avertir les "responsables" - s'il en est - de ces malotrus pour les mettre en garde contre ces débordements inexcusables. J'en ai fait de même pour ma part. Mon seul lot de consolation est de savoir que ces imbécile sse trouveront au chômage dès 20 heures demain car leur candidat sera tout naturellement recalé! Et que leur tapissage de la ville sera mis à la remise et que que l'avenir sera tout autre pour ceux qui ont été les exclus du territoire par le simple fait de leur caractère de dominant et d eprédateur de l'expression de la démocratie.